Dimanche 3 octobre, des colons israéliens ont coupé des dizaines d’oliviers dans la localité de Burin au sud de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée, selon une source locale.
Le même jour, des colons israéliens de l’avant-poste illégal de Havat Ma’on ont attaqué le Sumud Freedom Garden dans le village d’At-Tuwani, dans le sud des collines d’Hébron.
Les colons ont cassé et déraciné plusieurs oliviers, amandiers et cactus. Depuis 2 ans, les attaques des colons israéliens se poursuivent sur ce jardin, et le nombre total d’arbres qui ont été détruits et déracinés s’élève à 250.
L’importance des oliviers pour les ménages palestiniens :
L’olivier fait partie intégrale du paysage local, au point qu’il est devenu un emblème de la Palestine (symbole de paix). Il est aujourd’hui victime du conflit palestino-israélien.
La récolte des olives est l’une des saisons les plus importantes pour des milliers de ménages palestiniens dans les territoires occupés dont les revenus dépendent fortement du succès de cette saison.
Avec plus de 12 millions d’oliviers plantés sur 45% des terres agricoles de Cisjordanie, la récolte des olives constitue l’une des plus grandes sources de durabilité économique pour des milliers de familles palestiniennes.
Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU, l’industrie de l’huile d’olive soutient les moyens de subsistance de plus de 100 000 familles et représente un quart du revenu agricole brut des territoires occupés.
Mais, comme le note l’ONG locale MIFTAH, « les oliviers ont plus qu’une signification économique dans la vie des Palestiniens. Ils ne sont pas comme tous les autres arbres, ils symbolisent l’attachement des Palestiniens à leur terre. »
« Parce que les arbres résistent à la sécheresse et poussent dans de mauvaises conditions de sol, ils représentent la résistance et la résilience palestiniennes. Le fait que les oliviers vivent et portent des fruits pendant des milliers d’années est parallèle à l’histoire et à la continuité palestiniennes sur la terre. »
Sources : Wafa, Eye on Palestine