Depuis quelques semaines, comme chaque année au mois de mai, les marches des Palestinien·nes se multiplient sur les lieux des villages détruits par les milices juives puis par l’armée d’Israël entre 1947 et 1949 : rappeler que sous les villes israéliennes, les bâtiments publics, les forêts artificielles du Fond national juif, sont ensevelies les ruines des villages palestiniens dont les habitants ont été massacrés ou déplacés de forces lors de la Nakba.
Et ce malgré la volonté d’Israël d’enterrer la Nakba et d’occulter systématiquement les preuves de ses crimes.
Dernière marche en date, le 15 mai 2023, pour commémorer les 75 ans de la Nakba, un rassemblement à l’Université de Tel Aviv qui est construite sur les ruines d’un village palestinien dont il reste une très belle maison qui sert de club house. Il n’est cependant mentionné nulle part que cette maison appartient à une famille de réfugié·es palestinien·nes : cachez ces crimes que nous ne saurions voir !
N’en déplaise à Ben Gourion, les vieux sont morts, certes, mais les jeunes n’ont pas oublié : 75 ans après la Nakba, la mémoire est toujours là, elle se transmet de génération en génération tout comme la volonté de retourner.
N’en déplaise aux Ben Gvir, Smotrich ou Netanyahou, 75 ans après, les Palestinien·nes affirment leur identité en tant que peuple et où qu’ils se trouvent, et ils lèvent haut leur drapeau.
Watch : Palestinian students at Tel Aviv university commemorate today the 75th anniversary of the Palestinian #Nakba.#نكبة_فلسطين #نكبة75#Nakba75 pic.twitter.com/7vcCCFidIv
— Wafa News Agency - English (@WAFANewsEnglish) May 15, 2023