La crise économique au Liban et les développements qui l’accompagnent au niveau humanitaire, en plus de la crise du COVID-19, ont eu un impact négatif sur la vie des réfugiés palestiniens dans le pays, a déclaré un membre du Mouvement palestinien dans le camp de Nahr Al-Bared.
Dans une interview accordée à l’agence de presse APA, Wissam Muhammad a déclaré que tout le Liban - y compris les camps de réfugiés palestiniens - a connu une forte augmentation des prix des produits de base, en plus des prix élevés des médicaments et des transports. Les réfugiés palestiniens ne peuvent pas subvenir à leurs besoins avec des salaires qui s’élèvent à 50 000 lires (32 dollars) ou un peu plus par jour.
Il a expliqué que l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés (UNRWA) n’a pas rempli son devoir envers les camps palestiniens depuis le début de la pandémie de coronavirus. Il lui a demandé de soutenir les réfugiés palestiniens au Liban.
Le taux de chômage dans les camps palestiniens a atteint 60 %, a-t-il ajouté.
Traduction : AFPS
Photo : Activestills
Camp de réfugié de Shatila, Beyrouth