Al - Khalil [1]- Spécial
Les autorités de l’occupation sioniste enferment environ 41 détenus jordaniens d’origine palestinienne qui n’ont pas la carte de résidence qu’accordent les autorités de l’occupation aux Palestiniens habitant en Cisjordanie. Ils sont entrés en Palestine après avoir reçu un laissez-passer officiel temporaire livré par les autorités sionistes quand l’Autorité palestinienne existait en Cisjordanie.
Ils ont continué de demeurer dans leurs pays natals, faisant leurs travaux et poursuivant leur vie quotidienne pendant environ sept ans. Ils se sont fait arrêter par l’armée sioniste lors de ses offensives contre plusieurs villes de la Cisjordanie au cours de la dernière Intifada d’Al-Aqsâ, sous prétexte d’avoir dépassé le séjour légal, pour être mis en détention pendant plusieurs années et y sont toujours sans accusation, ni mandat ou jugement
De son côté, le gouvernement jordanien a refusé de les accueillir sur son territoire, parcequ’ils ne portent aucun papier officiel jordanien, tandis que les autorités de l’occupation ont refusé pour leur part de les relâcher.
Dans ce contexte, le captif Abus Salam Abdul Fatah, 24 ans, résidant de Ramallah, a rapporté qu’il a été arrêté il y a seize mois, parce qu’il n’a pas d’indenté de résidence, il est détenu dans la prison de ‘‘Majedo’’ dans des conditions très difficiles et sans savoir quel sera son sort : « Il y a 41 détenus qui ont le même problème. Ils avaient entamé une grève de faim à plusieurs reprises pour protester contre la direction de la prison, mais personne ne leur a prêté attention », a-t-il dit.
Abdul Fatah appelle les forces palestiniennes nationales et islamiques, les organisations des droits de l’homme et les agences concernées à aider les prisonniers, à faire tous les efforts pour résoudre leur problème et garantir leur résidence dans leur pays natal. Ceci est parmi les plus simples fondements des droits de l’homme.