La participation active de l’AFPS au 1er Salon international pour un commerce équitable a permis de toucher un public nouveau, souvent jeune, ouvert et intéressé.
Au cours de ces quatre jours, nous avons beaucoup échangé sur le projet de développement de la production d’une huile d’olive palestinienne de très grande qualité.
L’exposition réalisée par les élèves du lycée agricole de Carmejane (Alpes de Haute Provence) sur les enjeux de cette bataille de l’huile d’olive pour l’agriculture palestinienne et pour la résistance des fermiers palestiniens à l’occupation israélienne, aux expulsions et au mur, et sur les grandes lignes du projet, a suscité un réel intérêt, autant par sa valeur pédagogique que par sa scénographie et sa belle présentation.
Des groupes locaux de l’AFPS , mais aussi des professeurs, des associations de commerce équitable ont souhaité pouvoir disposer de cette expo. Ce qui nous a amenés à réfléchir à la nécessité de réaliser très vite des supports d’information qui pourraient être remis aux Groupes locaux (plaquette, expo, DVD).
L’exposition des cartes de la Palestine (également demandées) est un excellent support pour expliquer les enjeux du conflit et la colonisation des terres palestiniennes.
Ces quatre jours ont confirmé l’importance d’un projet de développement comme celui de l’huile d’olive pour éveiller l’intérêt et élargir ensuite vers une approche plus politique du conflit.
La présence en face de notre stand, de nos amis palestiniens du PARC et de l’Union des fermiers (PFU), invités par l’AFPS, qui proposaient l’huile d’olive et leurs produits alimentaires et artisanaux, complétait notre démarche. L’huile d’olive est un produit très demandé puisque toute celle qu’ils avaient apportée a été vendue dès le premier jour.
Enfin, la tenue de la table ronde, en présence de Leïla SHAHID, de Bernard RAVENEL de nos amis palestiniens, de Jean-Marie BALDASSARI, expert oléicole et de Michel BESSON, de la société de commerce équitable Andines, a été le temps fort politique de ces journées. Dans une salle pleine, la qualité et la complémentarité des interventions a permis de comprendre les enjeux et l’ampleur du projet de développement sous son aspect économique, mais aussi politique et culturel.
En conclusion, l’approche « commerce équitable » ouvre des champs nouveaux à notre association par le public qu’elle draine et les enjeux qu’elle soulève.
Monique ETIENNE