Le 29 novembre 1947, dans le contexte du génocide des Juifs et après des pressions sionistes et américaines sur le vote de certains Etats (Libéria, Haïti, Philippines...), l’Assemblée générale de l’ONU adopte, de justesse, le plan de partage de la Palestine :
- un "Etat juif" sur 56% du territoire avec une population de 905 000 personnes, regroupant 498 000 Juifs, 407 000 Arabes sédentaires et 90 000 Bédouins ;
- un "Etat arabe" sur 43%, le reste du territoire dont la Galilée, avec une populatino de 735 000 personnes dont 10 000 Juifs ;
- et un statut international pour Jérusalem.
Les dirigeants sionistes acceptent ce plan, qui reconnaît leur souveraineté et permet une immigration juive sans limite. En revanche, les Arabes palestiniens et les Etats arabes refusent cette dépossession injuste.