Ces violations sont arrivées au point que ce sont des crimes de guerre contre la société palestinienne.
Elles ont souhaité que le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon manifeste sur le terrain son engagement pour une paix juste et permanente au Moyen- Orient basée sur la fin de l’occupation et la création d’un Etat palestinien indépendant côte à côte avec Israël.
Egalement, elles ont insisté sur le fait que tout accord politique palestinio-israélien devrait être en accord avec les principes du droit international, dont le droit au retour et le droit du peuple palestinien à l’auto détermination, afin de réaliser une paix globale et juste.
En ce qui concerne la poursuite par Israël de la construction du mur raciste sur le territoire palestinien, elles ont demandé à la communauté internationale d’assumer ses responsabilités afin d’obliger Israël à arrêter la construction selon la décision de la Cour internationale de Justice.
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a critiqué les points de contrôle israéliens dans les territoires palestiniens. Lors de sa réunion avec le ministre israélien de la Défense, Amir Peretz, il a indiqué que "le nombre des check points militaires israéliens a atteint 550", le chiffre le pmlus élevé depuis le désengagement de la bande de Gaza et à l’égal de celui de 2002, quand Israël a lancé l’opération "Rempart" " contre la Cisjordanie, selon le site Arabes 48.
Le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a appelé samedi le cabinet d’union palestinien à répondre aux attentes de la communauté internationale, après un entretien au Caire avec le président Hosni Moubarak.
M. Ban a ajouté, dans des déclarations à la presse, qu’il rencontrerait le président palestinien Mahmoud Abbas lors de sa visite dimanche dans les territoires palestiniens, mais pas le Premier ministre Ismaïl Haniyeh.
"Nous attendons du gouvernement d’union palestinien qu’il réponde aux attentes de la communauté internationale en vue de la paix et la sécurité dans la région", a-t-il dit.
Le Quartet international pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, Russie et ONU) exige pour reprendre son aide directe au gouvernement palestinien qu’il reconnaisse explicitement l’Etat d’Israël et accepte les accords israélo-palestiniens passés.
M. Ban, arrivé jeudi au Caire, deuxième étape de sa tournée régionale après l’Irak, a précisé qu’il rencontrerait M. Abbas et peut-être d’autres membres indépendants du cabinet à Ramallah en Cisjordanie.
"Je rencontrerai le président palestinien Mahmoud Abbas et d’autres membres du gouvernement. Pour l’instant, mon programme ne prévoit pas de rencontre avec le Premier ministre Haniyeh", a-t-il dit lors d’une conférence de presse au Caire.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, est arrivé samedi en Israël pour sa première visite officielle dans la région. Il doit rencontrer des dirigeants israéliens et palestiniens pour discuter de la reprise éventuelle du processus de paix.
" Notre défi sera de tresser ces différents fils de manière à obtenir un tissu de processus tangible. Je suis persuadé que nous avons beaucoup d’objectifs en commun ", a-t-il déclaré.
En soirée, le secrétaire général de l’ONU a rencontré le ministre israélien de la Défense, Amir Peretz. Dimanche, il doit rencontrer le premier ministre israélien Ehud Olmert et le président palestinien Mahmoud Abbas.
Le porte-parole du gouvernement palestinien, Ghazi Hamad, a jugé cette décision discriminatoire.
voir aussi l’Orient le Jour sur la proposition de trève qu’Olmert aurait faite et sur la visite de Ban ki-Moon http://www.lorientlejour.com/page.aspx?page=article&id=337600