Selon le Secrétaire scientifique britannique du Comité européen sur les Risques radioactifs, le Docteur Chris Busby, des tests effectués sur la terre provenant de cratères créés par l’impact des missiles israéliens, ont montré une « augmentation des signes de radiation ».
Le rapport de Busby conclue que de tels résultats peuvent être causés ou par des bombes conventionnelles anti-bunker utilisant de l’uranium enrichi, ou bien une nouvelle sorte de d’armes comportant « un nouvel engin, petit et expérimental, de fission nucléaire ou d’autres armes expérimentales (par exemple une arme thermobarique [1] ) basée sur la température élevée créée par le flash de l’oxydation de l’uranium.
Une affirmation similaire, dans un reportage d’une télévision italienne la semaine dernière, évoquait la possibilité qu’Israël ait utilisé, les mois derniers dans la Bande de Gaza, une arme qui cause des blessures physiques particulièrement graves, telles que des membres amputés et des brûlures graves.
Le rapport affirmait que l’arme est semblable à celle que les militaires américains ont créée, DIME, qui cause une puissante explosion mortelle, dans un rayon relativement court.
Le rapport italien est basé sur des témoignages de médecins, témoins oculaires, dans la Bande de Gaza, et sur des tests effectués par un laboratoire italien.
L’équipe d’enquêteurs est celle qui a révélé, il y a plusieurs mois, l’utilisation par les troupes américaines en Irak d’armes au phosphore contre les rebelles irakiens à Faluja.
Yitzhak Ben-Israel, Maj.-Gen (rés.) de l’armée de l’air israélienne, qui était responsable du programme de développement d’armes de l’armée israélienne, a déclaré aux journalistes italiens que l’une des "idées [à propos de cette arme] est de permettre de frapper ceux qui sont visés sans causer de dommages aux passants et autres personnes".
L’enquête menée par la Rai24news suit des médecins basés à Gaza qui signalent des blessures dont la gravité ne s’explique pas.
Ces médecins ont rapporté qu’il y a un nombre exceptionnellement élevé de blessés qui ont perdu une jambe, ou de corps totalement brûlés et de blessures sans qu’il y ait présence d’éclats métalliques.
Certains de médecins affirment aussi qu’ils ont extrait des blessures des particules qui sont invisibles à la radio.
D’après les personnes qui ont témoigné, les blessés ont été frappés par des munitions lancées par des drones, pour la plupart en juillet.
Le Dr Habas al-Wahid, responsable des urgences à l’hôpital Shuhada al-Aqsa à Deir el-Balaha a indiqué aux reporters que les jambes des blessés étaient coupés de leurs corps "comme si une scie avait été utilisée pour sectionner l’os". Il y avait des signes de chaleur et de brûlures près des points d’amputation, mais aucun signe que le démembrement ait été causé par des fragments métal.
Le Dr Juma Saka, de l’hôpital Shifa à Gaza a déclaré que les médecins avaient trouvé de petites blessures d’entrée sur les corps des blessés et des morts. D’après Saka, on a trouvé de la poudre sur le corps des victimes et dans leurs organes internes.
"La poudre ressemblait à des éclats microscopiques, et c’est probablement ce qui a causé les blessures", a dit Saka.
L’équipe d’enquêteurs italiens a émis la possibilité que l’ IDF utilise une arme similaire à DIME - Dense Inert Metal Explosive - développée par les militaires américains. D’après le site officiel d’un laboratoire de l’armée de l’air américaine, c’est une arme "à pouvoir mortel concentré" qui vise à détruire totalement la cible tout en causant le moins de dommages possibles à ce qui est autour.
Selon ce site, le projectile comporte une enveloppe en fibre de carbone emplie de poudre de tungstène et d’explosifs. Pendant l’explosion, les particules de tungstène- un métal capable de conduire des températures très élevées- se répandent sur un rayon de 4 mètres et sèment la mort.
Selon le site Internet Defense-Tech, basé aux Etats-Unis, "le résultat est une explosion incroyablement destructrice dans une zone peu étendue" et "la puissance destructrice du mélange cause des dégâts beaucoup plus grands que l’explosif seul". Il ajoute que "l’impact des micro -éclats semble causer un effet semblable à une onde de choc, en plus puissant".
L’arme est supposée au stade expérimental et n’a pas été utilisée sur le champ de bataille.
Les reporters italiens ont envoyé des échantillons des particules trouvées dans les plaies des blessés dans la Bande de Gaza à un laboratoire de l’Université de Parme. Le Dr Carmela Vaccaio a déclaré quelle a trouvé, en analysant les échantillons, "une très haute concentration de carbone et la présence de matériaux inhabituels" comme le cuivre, l’aluminium et le tungstène. Le Dr Vaccaio dit que ce qu’elle a trouvé "pourrait être cohérent avec l’hypothèse" que l’arme en question est DIME.
Concernant DIME, Ben-Israel a déclaré aux reporters italiens que "c’est une technologie qui permet de frapper des cibles très petites".
Le rapport indique que l’arme n’est pas interdite par le droit international, étant donné qu’elle n’a pas été expérimentée officiellement.
On pense que cette arme est très carcinogène et dangereuse pour l’environnement.
L’ organisation non-gouvernementale Physicians for Human Rights (Médecins pour les Droits humains) a écrit au ministre de la Défense Amir Peretz , exigeant des explications quant aux blessures reçues par les Palestiniens, mentionnées ci-dessus. Amos Gilad, l’un des principaux conseillers du ministre, doit prochainement rencontrer le groupe sur cette question.
voir aussi sur le site les articles :
http://www.france-palestine.org/article4237.html du 25 juillet 2006
http://www.france-palestine.org/article4330.html
du 4 août 2006,
http://www.france-palestine.org/article4471.html
du 23 août
http://www.france-palestine.org/article4482.html
du 26 août 2006
http://www.france-palestine.org/article4607.html
du 13 septembre
http://www.france-palestine.org/article4901.html
du 24 octobre