Comme les hommes, elles sont frappés par l’interdiction de travail au Liban et rencontrent donc de graves problèmes économiques. De plus, en tant que femmes - et surtout en tant que femmes réfugiées -, elles doivent au jour le jour se battre pour faire reconnaître leurs droits et leur dignité
La majorité des femmes palestiniennes vivant dans les camps ne travaillent pas et restent chez elles pour s’occuper de la maison et des enfants. Dans ce contexte, la préparation des repas occupe une grande partie de leur temps. Au-delà de sa fonction vitale, la cuisine se retrouve au cœur des relations sociales, familiales, et affectives. Lorsque les femmes livrent leurs recettes, c’est un peu de leur intimité et de leur histoire qu’elles dévoilent mais c’est aussi un moyen de perpétuer leur patrimoine culturel et d’affirmer leur identité.
Extrait : Subheieh Ghoutanie, 39 ans, est née dans un camp de réfugiés au Liban. Elle ne connaît la Palestine que des récits de ses parents, et nous confie : « Ma mère portait toujours la clef de notre maison en Palestine autour de son cou, car mes parents espéraient toujours rentrer. » Tout en nous parlant de sa vie dans le camp de Ein El Helweih, elle nous explique comment préparer les falafels, petits beignets de légumes secs.
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