Pour la 6e fois, le pipeline alimentant Israël en gaz égyptien a été attaqué
mardi 27 septembre 2011 - 15h:59 - Al Qassam Website
Des inconnus ont fait sauter ce mardi dans le Sinaï, un oléoduc égyptien qui fournit en gaz Israël et la Jordanie.
Un témoin a déclaré aux enquêteurs qu’il avait vu trois hommes sauter d’un petit camion à une station de pompage dans une zone connue comme al-Maidan, au sud-ouest de la ville d’El-Arish, et ouvrir le feu sur le pipeline.
Cela a été suivie d’une grosse explosion entendue à travers la ville et selon des témoins des flammes de 15 mètres de haut pouvaient être vues sortant de l’oléoduc.
Un hôpital local a déclaré qu’un homme a été admis avec des brûlures causées par l’explosion, qui a également mis le feu à des oliviers et des cabanes dans la zone. Les sapeurs-pompiers ont pu reprendre le contrôle de l’incendie après que la société d’exploitation du gazoduc ait coupé l’approvisionnement en gaz.
Le pipeline a été attaqué par des assaillants - considérés comme des opposants à la vente de gaz égyptien à Israël _ pour la 6e fois depuis qu’Hosni Moubarak a été chassé du pouvoir en février.
La dernière attaque s’est produite en juillet quand des hommes armés de mitrailleuses et transportés dans un petit camion ont forcé les gardes à une station de sortir, puis ont fait sauter l’oléoduc.
L’ampleur des dégâts causés par l’explosion de mardi et l’effet sur les livraisons de gaz vers Israël et la Jordanie ne sont pas encore connus.
L’Egypte a tenté de faire payer un prix plus élevé à Israël et à la Jordanie pour son gaz, après s’être plaint que les prix fixés sous le régime de Moubarak étaient inférieurs aux taux du marché.
Le pipeline est géré par Gasco, une compagnie de transport de gaz de égyptienne qui est une filiale de la compagnie nationale EGAS.
Les flics égyptiens inondent les tunnels vers Gaza avec des eaux usées, tuant 3 Palestiniens
mercredi 28 septembre 2011 - 06h:42 - Ma’an News
Trois Palestiniens ont été déclarés morts, mardi matin, après la police égyptienne ait pompé des eaux usées vers un tunnel de contrebande sous la frontière de Gaza.
Les tunnels sont essentiels à la survie de la bande de Gaza, sous blocus israélien et international depuis des années - Photo :
MaanImages
Les services d’urgence de Gaza ont déclaré que les trois victimes avaient été retrouvées encore en vie à l’intérieur du tunnel. Ces personnes avaient été évacuées vers l’hôpital Abu Yousef an-Najjar à Rafah, mais ont été déclarées mortes 30 minutes après leur arrivée.
Le porte-parole des services d’urgence, Adham Abou Salmiya, a identifié les victimes comme étant :
Fadi Mustafa Ash-Shaer, âgé de 20 ans,
Firas Ahmad, âgé de 18 ans,
et Anwar Abu Aradeh, âgé de 25 ans.
Ils étaient tous les trois originaires du quartier al-Salam à Rafah dans le sud de Gaza, a déclaré Abou Salmiya.
Des médecins avaient déclaré dimanche qu’un homme avait été blessé et que deux autres étaient portées disparues après que les autorités égyptiennes aient pompé des eaux usées dans un tunnel de contrebande de Rafah, passant au-dessous de la frontière avec la bande de Gaza.
Les responsables de la sécurité égyptienne ont déclaré au début de septembre qu’ils allaient sévir contre le réseau de tunnels utilisés depuis l’enclave côtière.
En incluant les victimes de mardi, en septembre 8 Palestiniens ont été tués alors qu’ils travaillaient dans les tunnels. Cinq Palestiniens ont été tués lors de trois effondrements séparés de tunnels plus tôt ce mois-ci.
Les médecins estiment que plus de 160 Palestiniens sont morts dans le réseau de tunnels souterrains depuis qu’Israël a imposé un siège sur la bande de Gaza en 2006.
Sous le blocus israélien paralysant, les tunnels fournissent une bouée de sauvetage pour les habitants de l’enclave côtière.
En mai dernier, l’Egypte a ouvert le passage de Rafah, le seul passage frontalier qui ne soit pas directement contrôlé par Israël.
L’ouverture a permis à certains habitants de quitter l’enclave côtière pour la première fois depuis des années, mais le terminal n’est pas équipé pour le transfert de marchandises et cela a eu peu d’impact sur le siège israélien.