Les colons protestaient également contre la démolition par l’Administration Civile de 2 caravanes et d’un enclos à chèvres construits illégalement dans la colonie de Givat Ronen. L’Administration Civile est l’organe israélien chargé des questions civiles dans les Territoires Occupés, rattaché au ministère de la Défense.
Suite aux démolitions, les colons ont mené des opérations de représailles du « prix à payer » sur des propriétés palestiniennes. Plusieurs oliviers ont été incendiés et les colons ont tenté de faire un raid dans le village de Burin, blessant un Palestinien.
Pendant les attaques, quatre colons ont été blessés, dont un sévèrement après avoir reçu une pierre sur la tête. Dans une autre zone, un automobiliste palestinien a été l’objet de tirs de pierres, l’obligeant à quitter son véhicule et à s’enfuir, escorté par des soldats israéliens.
Les débordements ont eu lieu dans deux zones. Des colons ont attaqué des gardes des frontières qui essayaient de les écarter des routes. A Shavei Shomrom, un officier a lancé une grenade assourdissante en réponse à l’agressivité des colons, alors qu’ils frappaient les officiers. Un colon a été blessé et transporté à l’hôpital.
Selon Haaretz, le blocage des routes avait été prévu plusieurs mois à l’avance. Les leaders communautaires et plusieurs rabbins avaient appelé les colons et d’autres activistes à "mettre en place un mouvement qui atteigne les leaders décisionnaires” afin de “démolir la politique du gel”.