Arrivés au Caire depuis plusieurs jours, les Marcheurs pour la liberté souhaitent se rendre à Gaza, afin de témoigner au peuple palestinien toute leur solidarité, et la notre, celle des citoyens du monde, et afin d’exiger la fin du blocus israélien insupportable imposé à toute la population de la bande de Gaza.
C’est en ce sens que la délégation de la CECP (coordination européenne des comités de solidarité avec la Palestine) négocie avec le ministère des Affaires étrangères égyptiens.
C’est la seule attitude responsable car on ne favorise pas le succès de la Marche, bien au contraire, en provoquant délibérément les Autorités égyptiennes. Pis : on fait ainsi oublier que les principaux responsables du blocus de Gaza, ce sont Israël et les Etats qui le soutiennent.
Les Marcheurs pour la liberté doivent pourvoir passer à Gaza. La France et l’Europe doivent aussi agir de façon efficace pour la levée urgente du siège imposé à un million et demi de personnes.
Paris, le 31 décembre 2009 Midi
Nous apprenons à l’instant de l’AFPS en Egypte qu’une délégation des marcheurs pour la liberté vient de rencontrer le dirigeant palestinien Nabil Shaat. Cette délégation, composée notamment de parlementaires, d’un représentant de Code Pink (Etats-Unis) d’un Canadien, d’un Thailandais, d’un Belge, de Luisa Morgantini (Italie) et de militants français, a fait part de la solidarité des marcheurs envers le peuple palestinien assiégé par Israël dans la bande de Gaza et de leur exigence de levée du siège et de la fin de l’impunité d’Israël. Ils ont aussi fait part de leur volonté de se rendre à Gaza pour témoigner de leur solidarité.
Les marcheurs "attendent des autorités égyptiennes qu’elles prennent la décision politique de les laisser passer à Gaza (...) et les autorités françaises ou européennes
ont une lourde responsabilité dans cette situation pour n’avoir pas – à
notre connaissance – effectué les démarches nécessaires auprès des
responsables égyptiens ; (...) alors qu’Israël est
bien le principal responsable du blocus de Gaza, voilà qu’aux yeux de
l’opinion publique, cette responsabilité se déplacerait vers d’autres,
qui sont pourtant à la tête d’un pays qui, l’an dernier, a manifesté
avec force et massivement sa solidarité avec les Palestiniens.
En maintenant leur interdiction, les autorités égyptiennes créeraient
elles-mêmes les conditions d’un déplacement du débat dans leur propre
société – ce que nous nous sommes toujours refusé à faire"
Nabil Shaat devait, de son côté, tenter une médiation pour permettre aux citoyens du monde de traverser la frontière et d’apporter notre solidarité aux Palestiniens.
Le siège doit cesser. La France et l’Europe doivent agir en ce sens urgemment.
Paris,
Le 29 décembre 2009, 13 heures 45
Nous apprenons a l’instant des militants de l’AFPS sur place en Egypte, venus participer a la marche pour la liberté, pour la levée du siège israélien de Gaza et la fin de l’impunité d’Israel qu’une rencontre est prévue avec l’ambassadeur de Palestine en Egypte. Il s’agit de lui transmettre la démarche des marcheurs, et de lui demander de s’en faire l’interprete auprès des Autorites égyptiennes.
Les marcheurs pour la liberté doivent pouvoir se rendre a gaza.
Paris, le 29 décembre 2009
10 h 45.
Nous apprenons à l’instant de l’AFPS sur place en Egypte que les participants à la marche pour la levée du siège de Gaza, partis manifester à Rafah leur solidarité avec les Gazaouis, sont bloqués depuis plus de deux heures -et de "négociations"- à Ismailya, â 80 kms du Caire. Le siège de Gaza doit être levé et la solidarité avec le peuple palestinien doit pouvoir s’exprimer dans la liberté, y compris de circulation.
Paris, le 28 décembre 2009,
17 heures.
Un an après le début de l’offensive israélienne meurtrière contre la population palestinienne de Gaza et alors qu’Israël y maintient son siège illégal et inhumain, quelque 200 personnes, Européens, Indiens, Américains, parmi les 1300 venus de 43 pays participer à la "Marche pour la liberté", viennent de partir du Caire pour manifester à Rafah, à la frontière égypto-palestinienne, et pour exiger la levée du siège.
Les citoyens expriment au peuple palestinien leur solidarité.
Les gouvernements doivent eux aussi, enfin, agir. Avec efficacité.
Nous demandons à la France et à ses partenaires européens de faire pression contre Israël pour aboutir enfin à la levée de ce siège insupportable.
Paris,
le 28 décembre 2009,
14 heures 15.