Bonjour,
Madame la Commissaire et Madame la Ministre,
je vous remercie et me réjouis de vos propos. L’Europe dispose désormais de deux documents essentiels pour peser en faveur d’initiatives nouvelles de paix.
1. Le courageux rapport de la présidence suédoise, et vos propos à l’instant Madame Malmström, qui appellent à progresser vers l’existence de deux Etats, dont la Palestine dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale.
2. Le texte des "ambassadeurs chefs de missions de l’Union européenne" à Jérusalem qui montre comment les autorités israéliennes ont une stratégie de démolition de maisons, de colonisation contraire aux droits humains. Cette stratégie vise à couper Jérusalem de la Cisjordanie, pour enterrer l’idée même d’un Etat palestinien. Ces deux documents montrent la gravité de la situation, reconnaissent que Jérusalem est annexé par Israël et réaffirment les frontières de 1967.
Mais nos paroles ici n’auront aucun effet s’ils ne sont pas suivis d’actes concrets. Il faut agir. Et pour agir on peut suspendre l’accord d’association Union européenne - Israël et s’appuyer sur les préconisations des chefs de mission européens, tant que la direction israélienne ne respecte pas le droit international. Il faut des actes :
l’arrêt de la colonisation.
l’arrêt du blocus de Gaza.
la destruction du mur de la honte.
le retour des réfugiés.
la libération de tous les prisonniers politique à commencer par Marwan Barghouti.
Et permettez-moi un ajout : vous avez demandé la libération du soldat Shalit. Je suis d’accord avec vous mais je demande que notre parlement se prononce pour la libération d’un autre citoyen européen. Un jeune Franco-palestinien. Le jeune Salah Hamouri. Oui, liberté pour le soldat Shalit et pour Salah Hamouri [1]