D’après Baraka, président du Front Démocratique pour la Paix et l’Egalité (Hadash), Livni « n’a pas abandonné la mentalité du Mossad », une des trois agences de renseignement d’Israël, auprès de laquelle travaillait l’ancien ministre des Affaires étrangères.
Au cours d’un discours donné dans une école de Tel Aviv mardi, Livni a critiqué les citoyens arabes, le Haut Comité Arabe, le comité de l’Education et le Comité des conseils arabes locaux, pour avoir refusé de chanter l’hymne national israélien dans les écoles arabes, « incompatible avec notre identité », selon Baraka.
« Les dirigeants de la communauté arabe devraient prêcher la coexistence, au lieu de la ségrégation », a dit Livni.
Elle a ajouté : « J’ai dit aux dirigeant arabes qu’ils ne peuvent pas dire de soutenir la solution de deux Etats, et d’autre part avoir des problèmes avec le drapeau israélien, l’hymne national ou des symboles religieux ».
Tzipi Livni a même osé demander que chaque jeune, garçon ou fille, en Israël soit recruté dans l’armée de Tsahal, en se référant aux jeunes Arabes.
Muhammad Baraka a déclaré que « Le clivage entre les Arabes et les Israéliens dans ce pays est la conséquence inévitable de la politique israélienne de discrimination raciale ».