Lors de leur passage au Proche-Orient, les « aînés », Jimmy Carter, Mary Robinson ou encore l’ancien président brésilien Fernando Cardoso, ont porté le même message aux deux parties : « Il est encore temps de trouver un accord de paix (...) Les Israéliens sont en faveur de la solution de deux Etats. Nous disons, voilà l’opportunité. S’il vous plaît, prenez cette chance ».
L’archevêque sud-africain, Desmond Tutu, a évoqué la comparaison entre l’occupation israélienne et l’origine de l’apartheid, un mot qui n’est pas forcément au débat, a-t-il dit, même s’il voit des parallèles entre les deux situations. « Il y a des parallèles. Quand des gens sont expulsés de leur maison, cela me rappelle ce qui s’est passé chez nous. Mais la chose la plus importante est de ne pas perdre l’espoir ».
Gro Brundtland, Première ministre de la Norvège lors de la signature des accords d’Oslo, regrette, quant à elle, l’occasion manquée pour conclure la paix. « Ce qui a été signé n’a jamais été appliqué. Si les accords d’Oslo avaient été poursuivis et appliqués, nous n’en serions sans doute pas là aujourd’hui ». Les « aînés » ne se rendront pas à Gaza comme cela a été prévu. Problèmes de sécurité, dit-on. Ils devront se contenter d’intervenir par vidéo-conférence.