La trêve instaurée entre Israël et le Hamas, qui avait permis de réduire la tension entre l’Etat juif et la bande de Gaza contrôlée par les islamistes, est sérieusement malmenée depuis plus d’une semaine. Entré en vigueur le 19 juin pour six mois, ce cessez-le-feu tacite a été rompu le 4 novembre, lorsque Tsahal a pénétré dans la bande de Gaza pour détruire un tunnel destiné, selon l’armée israélienne, à une opération de l’autre côté de la frontière.
Entré en vigueur le 19 juin pour six mois, ce cessez-le-feu tacite a été rompu le 4 novembre, lorsque Tsahal a pénétré dans la bande de Gaza pour détruire un tunnel destiné, selon l’armée israélienne, à une opération de l’autre côté de la frontière.
Six militants armés ont été tués. En riposte les tirs de roquettes sur Israël ont repris. En dix jours, onze Palestiniens ont été tués. Plus d’une centaine de roquettes et d’obus de mortier ont été tirés sans faire ni victime, ni dégâts. L’armée a été placée en état d’alerte. Ashkelon et Sdérot sont de nouveau sous le feu.
En représailles, Israël a décidé de fermer tous les points de passage et l’approvisionnement en besoins de première nécessité a été stoppé. L’Unrwa, agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, a annoncé qu’elle était à court de vivres. Le manque de carburant a conduit à fermer l’unique centrale électrique. L’accès de la bande de Gaza est interdit aux journalistes. De nombreuses ONG ont protesté contre "cette punition collective" infligée à la population et l’Union européenne s’est déclarée "préoccupée par les conséquences" de cette situation.