Quinze avions militaires israéliens ont violé l’espace aérien du Liban et survolé le nord et le sud du pays durant les dernières vingt quatre heures, a annoncé l’armée libanaise vendredi.
« Poussant encore plus loin la violation de la souveraineté libanaise et de la résolution 1701, l’ennemi israélien a poursuivi sa violation de l’espace aérien libanais », dénonce l’armée dans un communiqué.
Le 21 janvier, la défense antiaérienne libanaise avait tiré contre des avions israéliens qui violaient l’espace aérien libanais dans le sud du pays.
Les survols israéliens du Liban constituent une violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a mis fin en août 2006 à une guerre de 34 jours entre Israël et le mouvement chiite Hezbollah.
L’ONU a plusieurs fois demandé à Israël d’y mettre fin. Pour les Nations unies, ces survols minent notamment la crédibilité de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), dont le quartier général se situe dans la localité côtière de Naqoura (sud) [1].
Autre violation du droit, en Palestine occupée, les colons, soldats d’occupation sans uniforme mais lourdement armés, sévissent encore
Un photographe palestinien travaillant pour l’Agence France-Presse, Hazem Bader, a été blessé hier lorsque des colons juifs ont lancé des pierres sur un groupe de journalistes à Hébron, en Cisjordanie, selon des témoins et des sources médicales.
M. Bader faisait partie d’un groupe de journalistes venus constater les dégâts causés à une maison palestinienne par des colons en colère, après le démantèlement par la police d’un point de colonisation sauvage dans la région de Hébron.
Des heurts avaient éclaté entre colons et forces de l’ordre lors du démantèlement du point de colonisation sauvage, faisant quatre blessés légers parmi les policiers israéliens. Hébron est un haut lieu de tensions entre Palestiniens et Israéliens depuis son occupation en 1967.
Réagissant, l’UE a exhorté le gouvernement israélien à mettre fin sans délai aux exactions antipalestiniennes commises par les colons à Hébron et a condamné « dans les termes les plus forts les actes de violence et la brutalité ».
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