Le garçon palestinien Ahmad Kaddour, 15 ans, a été condamné lundi 20 février à passer 91 jours en prison et à payer une amende de 3000 NIS (environ 810 $ US - 770 €), après avoir été accusé d’avoir jeté des pierres sur des soldats de l’occupant israélien.
Ahmad souffre d’épilepsie et suit un traitement continu contre la leucémie, en ayant besoin d’un traitement régulier et d’un suivi rigoureux de son état de santé. Sa famille et les groupes palestiniens de défense des droits de l’homme ont demandé d’urgence sa libération immédiate, en remarquant que sa santé s’est gravement détériorée dans la prison d’Ofer, où il est actuellement détenu.
Ahmad est emprisonné depuis le 2 janvier, date à laquelle il a été capturé par des soldats de l’occupant et frappé à coups de crosse de fusil près du point de contrôle militaire d’Ofer ; il est originaire de la ville de Beitunia.
Il est un des plus de 300 enfants palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, et son cas est un résumé à la fois de l’emprisonnement des enfants palestiniens et des négligences médicales envers les prisonniers politiques palestiniens. Presque tous les enfants palestiniens emprisonnés sont soumis à des tortures et à des mauvais traitements, parmi lesquels des coups, des tapes, des coups de pied, des violences psychiques, des menaces, des mises en isolement et des interrogatoires sans la présence d’un parent ou d’un avocat.
Traduit de l’anglais par Yves Jardin, membre du GT de l’AFPS sur les prisonniers