L’enfant palestinien prisonnier, Osama Zeidat, n’a pas été amené de nouveau au tribunal militaire israélien, le dimanche 13 novembre. Osama, 14 ans, a été atteint dans le dos et au pied par des tirs de soldats israéliens d’occupation le 23 septembre et a été accusé d’avoir essayé d’attaquer des colons dans la colonie de peuplement de Kiryat Arba à Hébron. Osama est la seule personne blessée et de façon grave étant donné qu’il a été atteint au dos par les tirs des forces d’occupation.
Osama, du village de Bani Naim près d’Hébron, étant donné qu’il a été détenu à l’hôpital de Shaare Tzedek pendant 18 jours pour des soins, n’a pu recevoir de visites de sa famille pendant tout ce temps. Le 1er novembre, il a été conduit au tribunal militaire en étant enchaîné à un lit d’hôpital. Dimanche, les geôliers israéliens ont déclaré qu’il n’y avait pas d’ambulance disponible pour transporter Osama.
L’avocat d’Osama, de l’Association des Prisonniers Palestiniens, a déclaré qu’il avait introduit un recours contre la décision israélienne d’emprisonner le garçon jusqu’à la fin de son procès. La mère d’Osama a remarqué que les autorités avaient auparavant déclaré que cette fois il serait amené dans un fauteuil roulant plutôt que dans un lit d’hôpital. L’audience au tribunal militaire à été à nouveau renvoyée au 21 novembre.
Dans le même ordre d’idée, l’Association des Prisonniers Palestiniens a rapporté que l’état de santé de son camarade enfant prisonnier blessé, Anas Zaid, 15 ans, s’était stabilisé après que le garçon ait été atteint jeudi, 10 novembre, par des tirs des forces d’occupation israéliennes. Anas est aussi détenu à l’hôpital Shaare Tzedek ; il a été touché au pied droit, à l’aine, et à la main gauche par les tirs de l’armée israélienne d’occupation près du camp militaire d’Atara. Anas s’est entretenu avec son avocat, Karim Ajwa, qui a déclaré qu’il (Anas) allait à Deir Ammar pour rendre visite à des parents quand les soldats israéliens ont commencé à réprimer les manifestants palestiniens près de la base militaire et les soldats se sont mis à tirer sur lui.
Il y a près de 400 enfants palestiniens prisonniers détenus dans les prisons israéliennes, dont 13 filles mineures et plusieurs enfants emprisonnés sous le régime de la détention administrative, détenus sans inculpation ni jugement. Défense Internationale des Enfants - Palestine à rapporté que les enfants palestiniens sont confrontés de façon habituelle aux coups, à l’isolement cellulaire, à des interrogatoires en l’absence des parents ou d’un avocat, à des menaces de violences sexuelles et de tortures psychologiques pendant leur détention et leurs interrogatoires par les forces d’occupation israéliennes, beaucoup de ces enfants prisonniers ayant été arrêtés dans des descentes violentes d’avant l’aube de l’armée à leur foyer familial.
samidoun | 14 novembre 2016
Traduit de l’anglais par Yves Jardin, membre du GT de l’AFPS sur les prisonniers