Selon le gouvernement israélien, 330 millions de dollars sont versés chaque année à ceux qu’il qualifie de « terroristes » et c’est donc ce montant qu’il pourrait retenir des taxes prélevées au nom de l’Autorité palestinienne. Une décision jugée arbitraire par Ahmad Shami, le porte-parole du gouvernement palestinien.
« La décision israélienne est un acte de piratage de l’argent des impôts qui appartient au Trésor public et au peuple palestinien. C’est aussi une continuation des pratiques et des crimes de l’occupation israélienne afin d’empêcher l’établissement d’une Palestine indépendante. »
En réponse, le gouvernement palestinien réaffirme son soutien à ceux qu’il appelle des « martyrs » de la cause nationale. « La direction palestinienne et le gouvernement s’engagent à offrir une vie décente aux prisonniers et aux familles de martyrs. Il fera appel aux cours et institutions internationales et prendra toutes les mesures judiciaires et diplomatiques pour répondre à ce piratage de l’argent public palestinien. »
Certains responsables palestiniens ont menacé de refuser tout transfert de taxes si Israël entame la réduction de ses versements. Ce mardi, le gouvernement n’a pas évoqué cette perspective mais il affirme se préparer « aux changements de conditions financières » tout en refusant « de succomber au chantage ».