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Présentation détaillée du projet
Durée : 70 minutes pour une sortie au cinéma et en festivals
Pitch : Nés dans les camps de réfugiés palestiniens à Beyrouth, ils auraient pu choisir les armes et la violence, ils ont préféré créer une école dans Sabra et Chatila...
L’histoire en deux mots : Tarek, Jalal et Sobhi sont nés dans les années 1980 dans les camps de Sabra et Chatila, à Beyrouth Ouest. En 2011, ils décident de créer une école au cœur des camps pour venir en aide aux enfants palestiniens. Le centre connaît un tel succès qu’ils accueillent aujourd’hui plus de 600 enfants. Durant les trois ans qu’aura duré le tournage, les problématiques se sont amplifiées dans les camps, notamment du fait de l’arrivée massive de réfugiés syriens...
Ce film sera le premier tourné en totale liberté à l’intérieur des camps de Sabra et Chatila.
Les héros du film :
SOBHI est le leader incontesté de la bande. Il a toujours vécu à l’intérieur des camps. Si vous décidez de le suivre durant une journée, je vous conseille de bien dormir la veille ! Le garçon est doté d’une capacité de travail réellement impressionnante.
Je comprends très vite que le centre est toute sa vie. Pourtant, difficile de le faire parler sur lui. Il me dit : « filme plutôt les activités, c’est notre travail que tu dois filmer, ce n’est pas moi qui suis intéressant, c’est ce qu’on fait… »
TAREK est l’ami que tout le monde rêve d’avoir. Il est sincère, ouvert, honnête. A notre arrivée lors du premier tournage, nous sommes accueilli à l’extérieur des camps. Au deuxième jour, Tarek me dit : « Demain, vous restez à la maison. Tu viens vivre chez moi à Chatila. » Depuis ce jour et pour les trois ans qui vont suivre, je n’ai jamais vécu dans Beyrouth ailleurs que dans les camps. Tarek est aussi un vrai gage de sécurité pour mes équipes et moi, sans lui, le tournage n’aurait assurément pu durer plus de trois heures !!!
JALAL est le discret de la bande. Pourtant, sous ses airs timides, il est armé d’un humour dévastateur et salvateur ! Par ailleurs, c’est un vrai fidèle. Lorsqu’il lui faudra choisir entre la possibilité de bien gagner sa vie ou de continuer au centre, sans rémunération, Jalal choisira le centre. Grâce à lui, je me rends aussi compte des difficultés que connaît le centre à se développer, faute d’argent : « Il fallait qu’on trouve quelque chose de bien à faire de nos vies. Depuis la création du centre, les familles du camp nous respectent parce qu’elles savent que notre travail a pour unique but la réussite des enfants, et rien d’autre. »
ALLA, cette petite fille de treize ans aux grands yeux noirs vit dans le quartier de Marilias, dans Beyrouth mais à l’extérieur du camp.
Tous les jours elle fait le trajet d’une demie-heure à pied pour se rendre dans le camp de Chatila. C’est là que vit sa tante mais c’est là surtout que se situe le centre de soutien scolaire qu’elle fréquente chaque jour. Le centre de soutien scolaire se révèle le seul moyen pour elle de s’élever de son statut d’exclue de la société libanaise. Au moment où notre film démarre, elle prépare le rôle qu’elle doit interpréter lors du festival annuel organisé par l’association.
L’équipe du film
En Février 2013. Je pars avec Adrien Birsinger pour une semaine. En théorie, c’est un repérage. Sur le terrain, nous tournons dès le lendemain de notre arrivée. Adrien est ici preneur de son mais c’est aussi le co-fondateur d’INVIDIA Prod qui m’a permis de tourner les premières images de ce film. Notre rencontre avec nos trois héros est déterminante. De retour à Paris, nous effectuons un montage de présentation des images tournées et j’entame l’écriture du film.
Novembre 2013. L’approche du second tournage est très différente. Je suis soutenu maintenant par BOTRAVAIL ! qui au visionnage des premières images donne son feu vert : je peux repartir sur place avec une équipe de tournage. Je décide de contacter Valentin Réault qui a mixé mon premier documentaire sur le peuple kurde, « EZ Kurdim » co-réalisé en 2012 et tourné au sud-est de la Turquie. Pour l’image, j’ai du mal à trouver un cadreur prêt à prendre le risque de se rendre là où la police ne rentre pas, c’est Gersende Godart qui, finalement, me suivra dans cette aventure. Elle réalise sur place des images superbes. Elle apportera au film sa grande sensibilité au travail de la lumière.
Après un tournage éprouvant en juin 2014, les heures d’images s’accumulent et un travail intense de pré-montage et de hiérarchisation s’impose. En présentant mes rushes à Héloïse LEON et Soazic VEILLON, je bénéficie pour la première fois de regards extérieurs et de leurs avis aiguisés. Nous préparons ensemble le quatrième tournage, leurs conseils n’a pas de prix. Je décide alors de retourner seul sur place pour 5 semaines, accompagné d’une interprète, Nada AWAD. Nada est palestinienne, et vit à Beyrouth.
Grâce à elle, mon rapport aux personnages du film évolue sensiblement, nous parlons la même langue et les séquences tournées s’en ressentent. Le travail de Nada durant ces 36 jours de tournage (presque consécutifs) a changé ce film du tout au tout.
À quoi servira la collecte ?
L’argent servira à :
Terminer la post-production du film : 4.500 euros (montage image, mixage, enregistrement de la musique, étalonnage)
Créer les outils de communication autour du film : 1.000 euros (affiches, dossier de presse, site internet)
Financer la projection du film et la tournée des villes françaises : 3.000 euros
Permettre à nos trois héros de faire le déplacement depuis Chatila pour assister à l’avant-première du film à Paris : 1.500 euros (3 billets Beyrouth Paris AR / 500 euros chacun)
Si grâce à vos dons, l’objectif de 10000 euros est dépassé, les euros supplémentaires serviront pour :
Permettre à nos 3 héros d’accompagner le réalisateur dans la tournée des villes françaises
Organiser une projection du film dans les camps de Sabra et Chatila
Payer l’ensemble des techniciens qui ont participé gracieusement à la fabrication du film jusque là
Embaucher un agent de relation presse pour faire résonner le film encore plus fort !
Payer les versions anglaise, arabe, allemande...