Vendredi 28 juin 2019, Philippe Gasser, psychiatre et vice-président de l’Union Syndicale de la Psychiatrie, témoignait à la Maison du Protestantisme, à Nîmes, sur invitation de l’AFPS Nîmes, de l’UJFP, des Femmes en Noir, du Comité BDSF 30 et de la LHD du Gard.
En avril 2019, des membres de l’USP et du Syndicat de la Médecine Générale, se sont rendus en Cisjordanie occupée pour rencontrer les équipes de soins, hôpitaux, dispensaires, ONG palestiniennes, mais également Samah Jabr [1] et des représentants de l’Autorité Palestinienne, pour faire un état des lieux sur les questions de santé, et mettre en place des liens avec le projet de création d’un Réseau Européen démocratique pour la Santé mentale.
L’intervention de Philippe Gasser sur la situation de la santé en Palestine occupée, dont il dit qu’elle est "non exhaustive", a été très enrichissante et nous a amenéEs à prévoir, dès la rentrée, une seconde intervention pour intervenir auprès d’un public plus large, d’autant que la fournaise caniculaire, dite exceptionnelle, ce jour là à Nîmes, a réduit à la part congrue le nombre de participantEs présentEs.
La santé est une question fondamentale et reflète toujours la politique globale que mènent les États.
" En Palestine occupée, les structures de soins sont sous perfusion de l’aide internationale, ce qui favorise chez les habitants le développement d’une "mendicité" et l’intériorisation de l’oppression israélienne, à rebours des espoirs de libération. L’esprit du "Sumoud" y survivra t’il ? Notre solidarité (laquelle ?) peut-elle y jouer un rôle ? »
Ainsi se présente le projet d’article que l’équipe de l’USP et du SMG publiera prochainement.