A l’appel du Collectif National pour une paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI) *
Soirée de soutien aux prisonniers politiques palestiniens détenus en Israël, en violation flagrante du droit international.
Avec la participation du comité national de soutien à Salah Hamouri
En présence :
– de Salah Hamouri, Franco-palestinien de 27 ans ayant passé sept ans dans les prisons israéliennes. Il a été jugé, sans l’ombre d’une preuve, par un tribunal militaire d’occupation après trois années de détention administrative.
– de Janan Abdou Makhoul, l’épouse du prisonnier palestinien d’Israël Ameer Makhoul (militant des droits humains et responsable de Ittijah, coordination des ONG palestiniennes d’Israël, condamné à 9 ans de prison sans autres preuves que des aveux extorqués sous la torture).
– de Fares Qadourra, directeur de « Nadi Al Assir » (club des prisonniers)
Le vendredi 11 mai, de 19h à 22h
à la bourse du travail de Paris
Salle Eugène Henaff
29 boulevard du temple – 75003 PARIS
métro filles du Calvaire – ligne 8
Solidarité avec les 1600 prisonniers en grève de la faim illimitée depuis le 17 avril.
* CNPJDPI : ACCA - AFD - AL - AAW - ATMF - ATF - AFPS - ANECR - ATTAC - AJPF - ARAC - AURDIP) - CCIPPP) - Cedetim / IPAM - CMF - CFK – CICUP - (CJACP) - CPPI Saint-Denis - CVPR PO - CJPP5) - CGT - Confédération paysanne - Droit-Solidarité - EELV - FTCR - FASE - FSU - GU – Génération Palestine - La Courneuve-Palestine - - Le Mouvement de la Paix - Les Alternatifs - Les Femmes en noir - LDH - LIFPL - MRAP - MJCF - M’PEP - NPA) - Organisation de Femmes Egalité - PCOF - PCF - PG - PSM - UAVJ - UTIT) - GUPS-France - UJFP) - UNEF - Union syndicale Solidaires
Plus de 1600 prisonniers détenus dans les prisons Israéliennes ont déclenché une grève de la faim illimitée, depuis le 17 avril pour réclamer :
– La fin de l’isolement (certains prisonniers sont placés dans les cellules de l’isolement depuis plus de 10 ans).
– L’autorisation des visites familiales aux prisonniers de Gaza (les visites ont été stoppées par mesure de vengeance après la capture du soldat Shalit).
– La fin des mesures répressives, continuellement durcies, envers les prisonniers (les fouilles humiliantes, l’interdiction d’étudier et de s’informer...)
– La fin de la détention administrative (arrestation arbitraire et détention illimitée et renouvelée de six mois en six mois au gré des services sécuritaires sans aucune signification des charges).
Le contexte :
Depuis 1967, plus de 800 000 Palestiniens ont connu les prisons israéliennes. Il n’est guère de famille qui n’ait été touchée, à un moment ou à un autre.
4700 prisonniers sont détenus aujourd’hui en Israël, parmi eux
– 185 enfants ou jeunes de moins de dix-huit ans
– 11 femmes,
– 27 députés,
– 2 anciens ministres,
– 41 universitaires
– plus d’une centaine de personnes atteintes de maladies et de handicaps.
– 320 prisonniers sont soumis à la détention administrative
Ils sont détenus dans environ 21 prisons, 5 centres de détention, 4 centres d’interrogatoire, et au moins une installation secrète, le centre de détention 1391, tous lieux situés à l’intérieur d’Israël, en violation de l’article 49 de la Quatrième Convention de Genève qui interdit les transferts forcés en dehors du territoire occupé.