Quinze organisations israélienne de défense des droits de l’homme répondent aujourd’hui à la décision du gouvernement israélien d’expulser Omar Shakir, Directeur pour Israël et la Palestine à Human Rights Watch (Observatoire des Droits de l’Homme).
La décision d’Israël d’expulser un représentant de Human Rights Watch, et la liste qui s’allonge des personnes auxquelles il refuse l’entrée pour avoir critiqué l’occupation, placent carrément Israël sur une liste d’état peu recommandables. Les gouvernements de tels états essaient de contrôler les idées, les pensées et les actions des gens, au lieu de sauvegarder la liberté d’expression des gens, et leur liberté d’action pour contester les politiques du gouvernement. Il est particulièrement préoccupant que les autorités israéliennes compilent les « données personnelles » sur les ressortissants étrangers à cause de choses qu’ils ont dites ou pour avoir pris part à des activités politiques légitimes.
Israël est en train d’essayer d’empêcher à la fois ses propres citoyens et le monde de voir ce qu’il est en train de faire. Ni la fermeture des frontières à des associations et à des militants des doits de l’homme, ni les autres mesures israéliennes contre les associations qui critiquent l’occupation ne nous dissuaderont – et eux non plus – de rapporter les violations des droits de l’homme dans les régions sous le contrôle d’Israël.
Plutôt que d’essayer de cacher l’occupation au monde, mettez fin à l’occupation.
Signataires :
Akevot
Association for Civil Rights in Israel (ACRI)
Breaking the Silence
B’Tselem
Coalition of Women for Peace
Emek Shaveh
Gisha
Hamoked : Center for the Defence of the Individual
Human Rights Defenders Fund
Ir Amim
Machsom Watch
Physicians for Human Rights - Israel
Rabbis for Human Rights
The Public Committee Against Torture in Israel
Yesh Din
Traduit de l’anglais par Yves Jardin, membre du GT de l’AFPS sur les prisonniers