Situation de la résistance populaire palestinienne non violente, contre l’expulsion des terres et la destruction des villages, à l’heure du " Plan de paix israélo-étatsunien".
La rencontre sera suivie d’un buffet palestinien.
Soirée organisée par l’AFPS 34 et l’UJFP, avec le soutien de BDS France Montpellier.
Quelques infos :
Abdallah Abu Rahmah est l’un des responsables du Comité populaire de Bil’in, village de Cisjordanie emblématique du mouvement de résistance contre le mur israélien et le vol des terres, il a reçu en 2008 à Berlin la Médaille Carl Von Ossietsky qui récompense les services exceptionnels pour la défense des droits de l’homme. Son activité pourtant non violente lui vaut de nombreux procès et séjours dans les prisons israéliennes.
Depuis les années 2005, la résistance de Bil’in a développé des modes d’actions très créatifs et joué un rôle important dans la sensibilisation internationale et l’évolution de l’opinion publique sur la question de la Palestine.
Actuellement, les villages bédouins dont celui de Khan al Ahmad qui mène une lutte exemplaire, sont menacés de destruction et d’expulsion de leurs terres afin d’achever l’encerclement de Jérusalem par les colonies , de couper la Cisjordanie en deux et de mettre fin à toute possibilité d’un état palestinien, ce qui semble être aussi le projet du « Plan de paix » concocté et présenté en ce moment à Bahreïn par Jared Kushner, gendre de Donald Trump, et rejeté par les palestiniens.
Il y a 15 ans, le 9 juillet 2004, la Cour Internationale de Justice (CIJ), organe judiciaire principal de l’Organisation des Nations Unies, a rendu son avis consultatif sur les conséquences juridiques de l’édification du mur dans le territoire palestinien occupé : le mur israélien est contraire au droit international, il doit être détruit et Israël doit réparer les dommages causés aux palestiniens par sa construction, les autres États doivent faire respecter par Israël le droit international humanitaire défini par la quatrième convention de Genève.