- Char autour de Gaza - 27/09/2005
Des centaines de blindés de tous types sont massés autour de Gaza, accompagnés de dizaines de brigades de fantassins prêts à une "opération" terrestre.
En trois jours :
Cisjordanie :
- Une maison palestinienne rasée
- Maison de Mohamad au sud de Jénine
- Déruite le 26/09/2005
,
- 379 arrestations, dont plusieurs candidats aux élections législatives palestiniennes de janvier 2006,
- fermeture des locaux, destruction du mobilier et des documents d’associations palestiniennes à Jérusalem Est.
Gaza :
- Bombardement : un centre culturel, une école, trois ponts, un bureau de change de devises, un atelier métallurgique, un local du Fatah (plusieurs civils blessés dont des enfants).
- Assassinats extrajudiciaires : un tir de missile à partir d’un hélicoptère, contre une voiture tuant deux militants palestiniens et blessant plusieurs civils.
- Soldats autour de Gaza
- le 26/09/2005 prêts à effectuer un raid !
La "trêve" est globalement maintenue par les forces de la résistance palestinienne, les brigades annoncent, le 26 septembre, la fin de leurs répliques à l’assassinat par les commandos civils israéliens, de trois militants à Tulkarem. Réponse du gouvernement israélien : nouveau bombardement de Gaza dans la nuit du 26 au 27 septembre.
Dans un texte diffusé à la mi juillet 2005 des militants anti-colonialistes israéliens (Uri Davis, Sakhnin. Ilan Pappe, Tiv’on. Tamar Yaron, Kibbutz Hazorea) publiaient un texte disant "... qu’il est urgent et nécessaire de donner l’alerte sur ce que pourrait se passer pendant et après l’évacuation des colons juifs de la bande de Gaza occupée par Israël en 1967..".
Va t-on passer de l’inquiétude au stade de spectateur d’une tragédie qui s’annonce ?
Peut-on laisser faire les provocations incessantes de l’armée et du gouvernement israélien, sans réagir ?
Provocations programmées et organisées pour anéantir toute ébauche de négociation globale vers une paix réelle et durable conforme au droit international, mais aussi Stratégie pour instaurer le chaos à l’intérieur de la société Palestinienne " .
Il y a complicité de ne pas réagir face à cette politique criminelle choisie par Israël !
Il est temps pour les Etats d’agir : Appliquer des sanctions économiques politiques, diplomatiques à l’égard de cet Etat voyou, qui enfreint depuis plus de 50 ans le droit international.
Il appartient à chaque citoyen de refuser de soutenir ces politiques colonialistes en boycottant activement les produits israéliens et les entreprises qui produisent du matériel pour l’armée israélienne tant que le processus de Paix ne sera pas entamé dans le respect du droit international.
Le 27 septembre 2005, à 21 heures