Nous subissons à présent un déchaînement médiatique insupportable. C’est un débordement de racismes décomplexés, de préjugés hypocrites contre les pauvres, les étrangers, et une fois de plus, contre la résistance du peuple palestinien. Bush aurait-il gagné sa « croisade » ? En France, le poison semble gagner toutes les strates de la société. On criminalise l’action syndicale comme on condamne les peuples colonisés. Mais qui sont les « violents », les ouvriers que l’on jette au chômage ? Qui sont les terroristes, les palestiniens expulsés ou colonisés depuis 67 ans ? Qui sont les provocateurs, les étudiants palestiniens de l’Université de Birzeit ou bien Néthanyahu et les « moustaaribines », ces policiers israéliens cachés sous des Keffiehs palestiniens ?
La violence colonialiste contre les palestiniens ne fait pas de bruit...
Comme le disait déjà il y a cent ans le vrai socialiste Jean Jaurès, les dominants n’ont pas besoins, eux, « pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses ! Quelques hommes se rassemblent à huis clos, dans l’obscurité, dans l’intimité d’un conseil d’administration, et à quelques uns, sans violence, sans gestes désordonnés, sans éclats de voix, comme des diplomates causant autour d’un tapis vert, ils décident que le salaire raisonnable sera refusé aux ouvriers ; ils décident que les ouvriers qui continuent la lutte seront exclus, seront chassés, seront désignés par des marques imperceptibles, mais connues des autres patrons, à l’universelle vindicte patronale. Cela ne fait pas de bruit… » .
La violence des « gendarmes du monde » ne fait pas de bruit, car c’est eux qui tiennent à présent les manettes des avions de chasse, des drones et aussi des médias.
Ces médias distillent trop souvent un poison nommé « vérité officielle ». Sous cette chape de plomb, la souffrance des palestiniens ne peut pas faire de bruit . Les millions de réfugiés des camps ne peuvent pas faire de bruit. On n’entend plus que le vacarme médiatique de cette « croisade du bien contre le mal ».
A la manifestation syndicale du 8 octobre à Perpignan, les militants de l’AFPS66 étaient présents pour faire signer la carte adressée au Président de la République pour la reconnaissance immédiate de l’état de Palestine et de nombreux syndicalistes ont signé cette carte. Nous devons construire, tous ensemble, un pont de solidarité internationaliste de mouvement social à mouvement social, entre la France et la Palestine. Assez de silence, de mensonge et de condamnation à sens unique de la « violence » . Le gouvernement français doit enfin se tourner vers la souffrance de tout un peuple.
Monsieur Hollande, la reconnaissance de l’état de Palestine, c’est maintenant !
Les sanctions contre l’état d’Israël, c’est maintenant !
Le samedi 10 octobre, dans toute la France, nous tiendrons des rassemblements pour la reconnaissance de la Palestine, Maintenant !
Venez nombreux avec l’Association France Palestine Solidarité et avec toutes les partis, syndicats et associations du Collectif 66 Paix et Justice en Palestine
Rassemblons nous
Samedi 10 octobre a Perpignan
Place de la Victoire ( Castillet) à 15H
La Palestine c’est Maintenant !