Selon un décompte palestinien, sur les onze mois derniers mois, le terminal de Rafah entre l’Egypte et Gaza n’a été ouvert que dix-neuf jours. Les 318 autres jours, impossible de traverser dans un sens ou dans l’autre ce qui complique encore un peu plus la vie des Gazaouis. Listes d’attentes interminables, impossibilité de se faire soigner à l’étranger, la bande de terre sous blocus israélien depuis huit ans est toujours un peu plus coupée du monde.
Samedi 5 décembre 2015, le Hamas qui contrôle l’enclave palestinienne a demandé à l’Egypte une réouverture du terminal de Rafah. Mais selon Moussa Abou Marzouk, le numéro deux du mouvement islamiste, l’Autorité palestinienne refuse toute coopération dans ce domaine et empêche tout progrès. Une accusation que réfute Ramallah.
Mi-novembre, un haut responsable de l’Autorité palestinienne avait pourtant annoncé qu’un accord avait été scellé entre Egyptiens et Palestiniens permettant l’ouverture du terminal. Une information jamais confirmée par Le Caire.