Diffusion du film "Le carnet de Janina"
Ce mardi soir 3 octobre à Stains (20h, espace Paul Eluard, place Marcel Pointet, entrée gratuite), projection du film "le carnet de Janina".
Voir l’annonce ci-jointe.
"Le carnet de Janina" est un documentaire qui raconte l’histoire de Janina Hescheles-Altmann.
Evadée du camp de concentration de Janowska en 1943 avec l’aide de résistants polonais, elle a écrit son histoire dans les semaines qui ont suivi son évasion (parue en France sous le titre A travers les yeux d’une fille de 12 ans).
Aujourd’hui en Israël, elle milite dans le mouvement des Femmes en Noir, avec la conviction que le combat contre l’injustice ne peut pas être divisé.
Le film raconte l’histoire et les combats de Janina : pour la mémoire des massacres et du camp d’extermination qu’elle a vécus, pour la reconnaissance du génocide nazi contre les Juifs en Ukraine (les mouvements pro-nazis de l’époque sont encore célébrés au titre d’un nationalisme anti-russe...), contre l’occupation et l’injustice infligées par son pays au peuple palestinien.
Il éclaire un débat très actuel : associer la mémoire à la lutte contre les injustices, toutes les injustices.
Le film sera introduit par le maire de Stains et suivi d’un débat avec le fils de Janina, qui vit en France.
Janina a témoigné pour le maire de Stains lorsqu’il a été attaqué en justice pour avoir fait Marwan Barghouthi citoyen d’honneur de sa ville.
Vous pouvez visionner la bande annonce ici : https://vimeo.com/209176109
Voir également l’interview de Janina dans Telerama à l’occasion de la sortie de son livre :
http://www.telerama.fr/livre/janina-hescheles-altman-de-la-shoah-aux-femmes-en-noir-d-israel,156408.php
« Notre passé tragique ne nous donne pas le droit, en Israël, de confisquer des terres, de détruire des maisons, d’arracher des champs d’oliviers », écrit-elle dans l’épilogue de A travers les yeux d’une fille de 12 ans. Par fidélité à la petite fille qu’elle était, elle lutte contre « l’injustice ». « Car les Polonais qui m’ont sauvée l’ont fait au risque de leurs vies. Cela m’oblige envers les opprimés. »