Une évidence s’impose aux yeux du monde : la formation du nouveau gouvernement Netanyahou, composé d’extrémistes de droite, d’intégristes religieux et de repris de justice, est un pas de plus dans la fuite en avant suicidaire où il entraîne son peuple en martyrisant le peuple palestinien.
Le contraste est aveuglant avec les démarches palestiniennes qui, elles, s’appuient sur le droit et les organes de l’ONU pour que s’impose une solution juste et durable.
C’est dans ces conditions qu’on annonce une prochaine initiative française au Conseil de sécurité.
Une résolution qui rappelle les paramètres du droit international et fixe un calendrier pour mettre un terme à l’occupation serait en effet la bienvenue. A condition toutefois qu’elle soit suffisamment claire pour ne pas constituer un nouveau marché de dupes et offrir de ce fait une énième échappatoire aux apprentis-sorciers de Tel-Aviv.
Pour éviter toute ambiguïté sur sa démarche, la France doit procéder sans délai à la reconnaissance pleine et entière de l’Etat de Palestine avec Jérusalem Est pour capitale, dans les frontières du 4 juin 67. C’est ce que vient de faire le Vatican.
Qui comprendrait aujourd’hui que la France, qui porte sa part de responsabilité dans l’injustice historique commise aux dépens des Palestiniens en 1948, n’ait pas ce courage, à l’heure où de plus en plus est ouvertement posée la question des sanctions contre un Etat, Israël, qui viole jour après jour le droit international.
Le Bureau national