"Abou Mazen [Mahmoud Abbas] lui a dit qu’il ne serait pas candidat à l’élection présidentielle à moins qu’Israël ne respecte les critères de paix", a dit ce responsable sous le sceau de l’anonymat.
D’autres responsables ont néanmoins émis des doutes sur la mise à exécution de cette menace, jugeant qu’elle constituait surtout une manière d’exprimer la colère des Palestiniens, pour lesquels l’administration Obama a relâché sa pression sur Israël.
FIN DE NON-RECEVOIR
Washington tente de relancer les pourparlers de paix israélo-palestiniens interrompus lors de l’offensive israélienne dans la bande de Gaza, en début d’année et, pour ce faire, exhorte l’Etat juif à geler les activités de colonisation en Cisjordanie. Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou lui a pour l’heure opposé une fin de non-recevoir et le principal négociateur palestinien, Saeb Erekat, a déclaré lundi ne plus croire en une reprise prochaine des pourparlers, invitant Barack Obama à en imputer la responsabilité à Israël.
Les élections présidentielle et législatives sont prévues le 24 janvier dans les territoires palestiniens. Le Hamas a toutefois prévenu que ces scrutins ne se tiendront pas à Gaza, territoire qu’il contrôle depuis juin 2007, qualifiant le décret présidentiel annonçant la date des élections d’"inconstitutionnel et illégal" [1]