Sept militants (AFPS Nord-Pas de Calais, LDH, et CGT Nord) se sont réunis le mardi 17 avril devant l’entrée du Grand Palais à Lille où se tenait l’Assemblée Générale de la Banque Populaire du Nord. Un courrier avait été envoyé au Directeur par le groupe AFPS 59/62.
Arrivés au compte-goutte pendant presque 2 heures, les clients ont été très réceptifs à l’information sur les liens et complicité de leur banque avec la colonisation israélienne via la filiale Natixis.
Une centaine de tracts distribués avec parfois de longs échanges et toujours la découverte de ces liens cachés avec les banques israéliennes et l’illégalité de leurs pratiques.
Un camarade a participé à l’AG et a pu intervenir. Un échange en fin d’AG a même eu lieu avec le directeur général.
Intervention lors de l’A.G Banque Populaire :
"Après de longues présentations de différentes natures, personnes, finances, résultats, stratégie, à noter que durant son intervention, monsieur Bouvier a parlé de Natixis, est arrivé le moment des questions. J’ai pu demander la parole, entamer la lecture du texte même si monsieur Bouvier a marqué un certain mécontentement quand il a réalisé que le sujet soulevé concernait la collaboration de la banque populaire à la colonisation par l’intermédiaire de la filiale Natixis.
Le texte que j’ai lu est celui rédigé par le groupe local Rhône Alpes à l’occasion de l’AG Banque Populaire de son secteur le 22 mai 2017.
Après la lecture de ce document, monsieur Bouvier s’est empressé de dire qu’il n’était pas concerné et que l’organisme intéressé est Natixis. Après la remarque que Natixis fait parti du groupe Banque Populaire, il m’a fait comprendre qu’il était disposé à me parler à la fin de l’assemblée.
Après l’ AG, je suis allé à la rencontre de monsieur Bouvier pour m’entretenir avec lui. Il dit comprendre notre émotion et insiste sur le fait qu’il ne peut rien faire.
Quand je souligne que Natixis fait parti du groupe Banque populaire, il répond que leur participation est très faible et que la raison d’être de la banque dont il s’occupe est davantage locale et qu’il ne peut pas intervenir au niveau national. J’ai quand même insisté en lui disant qu’il peut être en mesure de parler du problème au sein de son groupe, il a simplement répété qu’il ne peut rien faire.
Remarque : Durant la discussion, une jeune femme élue, il me semble, est venu se joindre à nous, je lui ai proposé de parler du problème soulevé, elle a dit :"J’ai compris, c’est tout à votre honneur.""