La salle d’un café branché de la ville de Gaza bruisse de conversations. Ici, les élections israéliennes sont sur toutes les lèvres et selon l’éditorialiste Talal Awqal, le Hamas a sa préférence.
« Netanyahu a déjà déclaré qu’il souhaite que le Hamas reste à Gaza et que le Fatah reste à Ramallah. Il veut donc que le Hamas garde le pouvoir et bien sûr le Hamas veut rester en place, donc c’est dans leur intérêt de pencher pour Netanyahu, même si cela se fait au détriment des Palestiniens et de la réconciliation », commente-t-il.
Officiellement pourtant le mouvement islamiste ne prend parti pour aucun candidat. Tout comme les dirigeants palestiniens à Ramallah.
« Aucun candidat important ne soutient l’idée d’un réel processus de paix, mais ils sont tous pour la poursuite du statu quo avec des petites différences ici et là. Ils font en partie campagne en rivalisant pour savoir qui va refuser le plus de droits aux Palestiniens », souligne Xavier Abu Eid, le porte-parole de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).
Selon un sondage publié par le centre palestinien de recherches et d’études, 51% des Palestiniens s’attendent à une victoire de Benyamin Netanyahu. Seuls 22% donnent Benny Gantz, son principal rival, gagnant.
L’armée israélienne a annoncé que les Territoires occupés seront bouclés ce mardi à l’occasion du scrutin. Tous les points d’accès à Israël seront fermés pendant 24h.