Le 6 février 2012, le Front Populaire de Libération de la Palestine a déclaré qu’il est très préoccupé par le fait que les intérêts du pouvoir sont la véritable motivation de l’accord entre le Hamas et le Fatah, annoncé aujourd’hui à Doha, la capitale du Qatar. De plus, le Front a noté sa profonde préoccupation concernant la nouvelle que le président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas, Abou Mazen, avait également été nommé premier ministre du gouvernement de l’AP, en violation de la Loi fondamentale adoptée par le Conseil législatif palestinien, exigeant la séparation des pouvoirs.
Le Camarade Kayed al-Ghoul, membre du Comité Central du FPLP et le chef de sa branche à Gaza, a déclaré dans un entretien télévisé avec Al-Jazeera, qu’il n’y avait eu, avant cette réunion, aucun effort ou activité pour mettre en œuvre l’accord de réconciliation signé plus tôt au Caire pour une période de presque 9 mois. Il a dit que des mécanismes avaient été convenus en décembre 2011, qui étaient encore une fois écartés et il a demandé si les « bienfaits du Qatar » avaient poussé les deux parties à s’entendre sur le nom d’Abou Mazen – déjà Président de l’AP– comme premier ministre dans ce qui est prétendu être un gouvernement de consensus national, malgré le fait qu’une telle action est illégale en vertu des propres lois de l’AP.