Chers amis et adhérents,
A mi-chemin entre Jérusalem et Tel Aviv, en bas du
village de Neve Shalom, la roulotte est arrêtée à
l’ombre d’une plantation d’oliviers. Après avoir
atteint Jérusalem, nous avons ajouté encore quelques
jours de marche à notre voyage, pour visiter ce
village porteur d’espoir où des familles juives et
arabes cohabitent pacifiquement.
Dans ce lieu paisible, nous faisons le point : Presque 2 ans de voyage, 9 pays traversés, y compris la Palestine. Les
journalistes qui nous ont sollicités de tous les côtés
ces derniers jours sont repartis vers d’autres
directions. Il est resté une grande photo dans le
quotidien le plus populaire en Israël (Yediot
Aharonot), Loupio gravissant le mont Sion, le long de
l’enceinte de la vieille ville.
Tout semble derrière nous, mais pour nous le voyage
continue. Nous avons l’esprit imprégné des riches
rencontres des derniers mois, nous sommes remplis de
réflexions, de questionnements, d’idées nouvelles. Et
maintenant nous laissons le temps nous emmener vers un
nouveau rivage.
Mais revenons à notre parcours en Israël.
Rentrer dans les Territoires Palestiniens.
Nous devions faire des démarches auprès de l’armée
pour obtenir une autorisation officielle de rentrer
dans les territoires occupés (les Israéliens disent
les Territoires). Pour cela nous avons été aidés par
une organisation pacifiste, Shwil ha zahav, la Route
d’Or, appelée aussi the middle way. Cette association
organise des marches silencieuses entre Juifs et
Arabes en Israël ou dans les territoires occupés.
Inspirés par Gandhi, ils expriment ainsi leur
philosophie : La non violence est l’arme des forts.
Depuis les accords d Oslo (1993), les territoires
palestiniens ont été divisés en trois zones :
La zone A, interdite aux Israéliens comprend les
grandes villes palestiniennes sous contrôle de
l’autorité palestinienne.
La zone B , signalée comme ’non recommandable’ pour
les Israéliens, est constituée par les villages
palestiniens entourant les grandes villes. Elle est
sous contrôle mixte.
La zone C englobe les colonies juives et leurs
alentours, ainsi que les zones frontalières et les
grands axes de circulation. Elle est sous contrôle
exclusif de l’armée israélienne.
Apres de très longues négociations, on a fini par
obtenir l’autorisation de rentrer dans les Territoires
à condition de rester en zone C. Nous sommes rentrés à
proximité de Jénine, à Bartaa, avec le projet de
suivre le grand axe de circulation Jénine Ramallah
emprunté par les colons.
Sur aucune carte d’Israël,
vous ne trouverez la trace d’une frontière délimitant
Israël des territoires occupés depuis 1967. Pourtant,
dès l’instant où on a traversé la ligne verte on a
senti qu’on était dans un autre pays. Bien que le
climat soit le même , le paysage est très différent.
Au lieu des nombreuses forêts de sapins plantées par
l’agence juive dans tout Israël il y a des oliviers à
perte de vue. Moins de prairies verdoyantes, car les
bergers et leurs troupeaux sont partout présents .Les
routes sont plus petites avec moins de circulation.
Il y a plus d’espace entre chaque village. Après le
paysage israélien, extrêmement peuplé, cette région du
nord de la Cisjordanie (la Samarie) donne une
impression d’ouverture, d’espace, avec une nature plus
préservée.
Tout de suite des gens sont venus vers nous, avec
sourires et gentillesse et tous les véhicules croisés
nous ont klaxonnés avec des grands signes de
bienvenue.
Nos anges gardiens
Pendant presque toute la traversée de la Cisjordanie,
nous avons eu la chance d’être accompagnés.
D’abord Djihad, qui est très engagé dans l’
association la Route d’ Or. En entendant parler de
notre projet, l’année dernière , il s’était proposé
pour être notre guide et notre interprète dans les
Territoires [occupés]. La Cisjordanie est son pays natal et il la connaît comme sa poche. Comme il est retraité, il
a du temps libre, et son esprit aventurier a fait le
reste. Le moment venu, il ne s’est pas dédit. Pendant
3 semaines, de Jénine à Ramallah, on lui a fait un lit
dans la roulotte et il nous a appris à faire le café à
la palestinienne, très fort et très sucré. Comme il en
boit 12 kilos par mois, et qu’il fume cigarette sur
cigarette, avant chaque côte il prenait un taxi pour
soulager Loupio, et nous rejoignait en haut . Sa
présence nous a été très précieuse. Par ses
explications, il gagnait immédiatement les gens à
notre cause.
On a eu aussi le plaisir de revoir Oliver, notre ami
allemand qui nous avait accueillis 10 jours dans sa
ferme à Stuttgart il y a un an et demi. Il nous a
accompagnés deux semaines , pendant lesquelles il nous
a bien aidés, en particulier Loupio, qu’il aidait dans
les côtes en poussant la roulotte.
La vie sous l’ occupation
Durant notre premier jour dans les Territoires [Occupés], dans l’après midi, une jeep militaire a fait son apparition
et s’est mise à nous suivre à quelques mètres de
distance. Après un certain temps, on leur a dit
poliment qu’on ne désirait pas leur protection. Les
soldats ont répondu qu’ils avaient reçu l’ordre de
nous garder. Amit, sans perdre son calme, leur a
expliqué qu’il se sentait plus en sécurité sans la
présence de l’armée à ses côtés. Mais un ordre est un
ordre et on a obtenu seulement qu’ils gardent une
distance respectueuse d’une centaine de mètres. Tout
ça semblait de mauvais augure. Vers 5 heures la
lumière a commencé à baisser ainsi que les forces de
Loupio. On a aperçu un petit terrain au bord de la
route où on a pensé garer la roulotte , attacher le
cheval et passer notre première nuit en Palestine.
Mais les jeeps militaires nous ont rattrapés pour nous
empêcher de descendre dans le pré. Ils ont dit avoir
reçu l’ordre de ne pas nous laisser quitter la route
principale. Ainsi a commencé une longue nuit
surréaliste qui nous a appris beaucoup sur l’esprit de
l’armée et la vie en territoire occupé. Apres deux
heures de négociations entre Amit et les soldats et
entre eux et leurs chefs, on a obtenu l’autorisation
de garer la roulotte sur le bord de la route.
Dans la soirée, autour du feu, tous les hommes des environs
nous ont rejoints. Amit leur a dit qu’après avoir
goûté quelques heures de cette absurdité, il se
demandait comment ils avaient pu supporter 40 ans sous
occupation militaire sans tomber fous. Ils ont ri et
on a senti que c’était important pour eux d’entendre
des phrases de solidarité venant d’un Israélien. La
jeep militaire est restée, relayée par une autre plus
tard dans la nuit. On s’est plaint plusieurs fois que
le bruit du moteur et les conversations des soldats
nous réveillaient tout le temps, alors ils ont fait
signer un papier à Amit où il attestait ne pas avoir
besoin de la protection de l’armée. Puis ils sont
partis.
Le lendemain matin on avait les yeux cernés,
et surtout on avait peur que l’armée nous gâche notre
marche dans les territoires [occupés]. Mais c’est seulement le soir que nous avons revu des jeeps militaires. Nous
étions garés au bord de la route près du village
d’Adja , on était déjà adoptés par les habitants et
entourés avec intérêt et amitié. La jeep s’est
arrêtée et des réservistes souriants en sont sortis.
(Les réservistes sont des civils qui comme tout
Israélien âgé de moins de 45 ans redeviennent soldats
un mois par an) « On vous a vu à la Télé , est ce qu’
on peut faire une photo avec vous ?’ Nous leur avons
raconté nos mésaventures avec leur collègues. Ils nous
ont dit que nous étions maintenant dans une zone sous
leur contrôle, et qu’avec eux il n’y aurait plus de
problèmes de ce genre.
De l’eau dans le désert
Pendant ces 3 semaines en Cisjordanie, on a été reçus
chaque jour comme des rois. Tous les soirs, les gens
nous ont pris en charge et entouré de leur gentillesse
et de leur générosité. Très ouverts, jamais
indifférents ni cyniques. De tous les pays traversés,
on peut dire que c’est celui où on a reçu le meilleur
accueil. Un Palestinien nous a dit, en parlant de
notre geste de paix envers les Palestiniens :" Si tu
amènes de l eau dans le désert, c’est là qu’ on l’
apprécie le plus".
Sur la grande route Jénine Ramallah on a avancé à un
rythme assez rapide. Le troisième soir, on s’est
arrêtés à côté du village de Sebastia. Là, une famille
nous a invités chez elle. Malheureusement, on ne
pouvait pas garer la roulotte près de leur maison car
la route y menant était barrée avec des tas des
cailloux et de la terre. On s’est aperçu que boucher
les routes sortant du village était une méthode très
utilisée par l’armée pour empêcher les Palestiniens
de circuler facilement. Avec les tracteurs, les
paysans avaient creusé quelques chemins alternatifs,
mais pour notre roulotte ils étaient trop cahoteux.
Alors on est restés garés a l’extérieur du village et
on est monté à pied chez nos hôtes pendant que leurs
enfants faisaient la garde à côté de Loupio. De la
terrasse de la maison, en découvrant le magnifique
paysage verdoyant et paisible on s’est tous mis
d’accord que ce pays aurait pu être un paradis sans la
guerre. Ils ont alors parlé de leur désir de paix. La
paix pour eux n’est pas un bavardage philosophique,
mais quelque chose qui concerne tout le monde très
concrètement.
Les jeunes étudiants parlent de leur désir d’étudier,
de voyager librement, de contribuer au développement
de leur pays. Tout le monde en a marre de la vie
impossible sous l’occupation. Les deux soeurs et le
frère, tous trois étudiants, nous ont raconté qu’ils
ont dû louer un appartement à Naplouse où se trouve
leur université. Pourtant leur maison se trouve
seulement à 10 kms, mais avec les heures d’attente
quotidienne au check point(barrage militaire), il
était devenu impossible de suivre les cours
correctement.
Avec pas mal de patience, de créativité,
de sens de l’humour, la vie continue quand même. Les
gens s’adaptent. Mais la fatigue et l’amertume
s’accumulent. Chaque famille a quelques histoires à
nous raconter : comment les soldats font sortir en
pleine nuit les familles pour fouiller leurs maisons,
la grossièreté, les conduites irrespectueuses de
certains soldats dans les check points, les années de
prison pour rien, le vol des terres, et les deuils...
Beaucoup disent qu’ils veulent la paix, mais que tout
dépend d’Israël car ce sont eux qui ont le pouvoir.
Au cours d’une des soirées autour du feu entre
Naplouse et Ramallah, entourés d’une vingtaine
d’hommes du village, nous avons évoqué l’attentat
suicide qui avait eu lieu la veille à Tel Aviv. Quand
un jeune home a dit : « C’est bien fait pour eux »,
aussitôt tous les autres se sont fâchés contre lui en
le traitant de fou : « Non seulement c’est mal et
c’est contre l’Islam, mais en plus ça joue contre
nous ».
Dans les territoires [occupés], Amit n’a jamais caché le fait qu’il est un juif Israélien. C’est la première chose
qu’il disait, et on n’a jamais senti l’ombre d’un
danger planer sur nous. Pourtant en Israël la plupart
des gens nous ont déconseillé d’aller dans les
territoires [occupés] : « Faites un voyage pour la paix mais ne mettez pas votre vie en danger. Ils ne prendront pas
en compte tes intentions, ils verront juste que tu es
juif”.
Combien d’Israéliens ont une image tronquée des
Palestiniens, sans malheureusement faire l’effort
nécessaire pour les comprendre vraiment.
La terre de nos ancetres
Sur l’axe Jénine Ramallah, on peut trouver de
nombreuses colonies. Il suffit de lever le regard vers
le haut des collines, et immédiatement sautent aux
yeux des petites maisons blanches aux toits de tuiles,
serrées les unes contre les autres comme pour se
protéger, entourées de barbelés, étranges et
inquiétants. Nous ne sommes pas montés dans ces
habitations. D’abord, par égard pour Loupio qui avait
suffisamment de côtes à gravir sans cela, et puis on
avait un peu peur d’être mal accueillis. Pour le peu
de temps que nous passions dans les territoires occupés, on a préféré se concentrer sur la rencontre avec les
Palestiniens.
Toutefois sur la route on a croisé
beaucoup de colons qui s’arrêtaient pour parler avec
nous. Généralement ça s’est passé correctement, sans
rentrer dans des conditions politiques, car il était
clair qu’on avait des opinions différentes. Ils ont
respecté l’effort qu’on a fait pour exprimer notre
croyance, et on les a respecté aussi, sans chercher à
les provoquer.
Une fois on a eu l’occasion de parler plus
chaleureusement et ouvertement avec un jeune colon
religieux qui a passé la pause du midi avec nous alors
que nous étions stationnés en face de sa colonie. On
lui a dit : « On n’a rien contre toi mais contre l’
endroit dans lequel tu as choisi d’ habiter dans les
circonstances actuelles. » Il a répondu : « Pourquoi
je n’aurais pas le droit d’habiter ici, sur les terres
de mes ancêtres ? L’occupation est une erreur, je suis
contre toute forme de violence, et c’est pour cette
raison d’ailleurs que je suis contre l’évacuation de
Gaza ; on ne peut pas réparer une erreur par une autre
erreur. » Il veut bien vivre dans un Etat palestinien,
en gardant sa citoyenneté israélienne. Pour nous on a
surtout insisté pour qu’après avoir serré Amit dans
ses bras dans un geste de fraternité, il poursuive son
élan en embrassant aussi Djihad.
Palestine
La société palestinienne est beaucoup plus pauvre que
la société israélienne. Dans les villages, les maison
sont très simples. Ils ont souvent quelques poules,
quelques chèvres, un petit jardin. Ils font leur
fromage, leur huile et leurs olives, leur pain dans un
four de pierre. On a vu plusieurs fois des paysans
labourer avec des chevaux ou des mules. Les gens
vivent de manière traditionnelle. Les gens de la
famille restent proches les uns des autres, les
maisons s’agrandissent pour accueillir les nouvelles
générations.
Souvent Amit , Oliver et Jihad ont parlé avec les
hommes autour du feu alors que Aude était invitée par
les femmes dans le salon. Dans les environs de
Ramallah, une dame a montré à Aude toutes ses robes,
brodées par elle selon la tradition. La même artiste
nous a aussi fait goûter son magnifique maklouba, riz
aux épices et aux amandes, servi dans un grand plat
avec de la viande. Le lendemain, dans le même village,
3 familles se sont disputé l’honneur de nous inviter
au petit déjeuner ...On a pris quelques kilos les
dernières semaines.
Le retour
Pendant les 3 semaines dans les Territoires [occupés] on est
restés en zone C ou B.
Mais à la fin du voyage, en s’approchant de Ramallah,
nous sommes rentrés en zone A et B, sans permission.
On voulait passer par Ramallah, dans l’espoir d’y
rencontrer Mahmoud Abbas, le président palestinien. Ca
n’a pas marché, mais on était content de traverser
cette ville mythique sans incident.. Accompagnés de
quelques amis juifs et arabes de la Route d’or, nous
sommes arrivés au grand check point de Kalandia, où
nous avons attendu deux heures dans la file des
voitures avant de pouvoir sortir officiellement des
territoires [occupés].
Nous sommes rentrés dans la banlieue de Jérusalem en
longeant le mur de séparation , grand mur gris de
béton de 10 m de haut . Arrivés à Jérusalem Est, nous
avons fait une pause de 15 jours pendant lesquels nous
avons préparé la fin du voyage.
Apres avoir vécu dans les territoires, cela a été
difficile pour nous de revenir en Israël : on avait
tendance , devant l’apparente insouciance de la vie
quotidienne des Israéliens , à leur en vouloir de leur
manque d’intérêt pour leurs voisins palestiniens.
Marche dans Jérusalem.
Le 25 Mars fut un grand jour. Nous sommes descendus
du mont des Oliviers(où la roulotte était stationnée
depuis quelques jours) vers Gethsémani au milieu d’une
très grande circulation : En effet, c’était Vendredi
saint pour les Catholiques, Pourim pour les juifs et
jour hebdomadaire de prière pour les Musulmans. Des
pèlerins catholiques venus du monde entier ont
photographié cette roulotte folklorique. Derrière
nous, dans la file de voitures, les musulmans
klaxonnaient car nous les mettions en retard pour la
prière à la mosquée Al Aksa. Nous cheminions entre
juifs orthodoxes avec leur chapeau noir revenant du
mur des lamentations, pèlerins, soldats, policiers,
marchands, et même un dromadaire.
Nous avons longé
les remparts de la vieille ville de Jérusalem, pour
remonter le mont Sion. Nous devions aussi prendre en
compte les demandes du journaliste photographe et des
cameramen de la TV. Bruno, notre compagnon roulottier
qui était revenu nous accompagner pour l’arrivée, a
dit que c’était la journée en roulotte la plus
surréaliste de sa vie. C est sûr que ni nous, ni
Loupio n’aurions pu faire ce qu’on a fait ce jour-là
il y a deux ans, au début du voyage.
Nous sommes enfin
arrivés à un parc dans une petite vallée entre ville
Est et ville Ouest. Nous y avions invité pour un pique
nique convivial famille, amis, ainsi que tous les gens
rencontrés sur la route. Les Palestiniens invités
n’ont pas pu venir car à l’occasion de la fête de
Pourim, l’armée avait bouclé tous les territoires par
peur des attentats.
Les parents de Aude,Lucette et Roland, étaient
présents, ainsi qu’une jeune Espagnole, Gely, qui
avait participé au chantier de construction de la
roulotte en avril 2003.
Le lendemain on a traversé la ville Ouest (quartiers
modernes de population juive). Nous étions une
cinquantaine à marcher, nos amis de la Route d’Or et
d’autres sympathisants amenés par Lili, la mère
d’Amit.
Tout le monde nous a dit bravo et a posé la question :
Et maintenant, après avoir accompli cet exploit,
comment vous sentez-vous, que comptez-vous faire ?
Epilogue
On est très heureux d’avoir effectué avec succès ce
voyage. On a été comblés au delà de nos espérances par
l’accueil reçu en Israël et en Palestine. Bien sûr la
paix n’est pas encore là et si on regarde les choses
lucidement, on peut même dire qu’elle est encore loin
, mais le désir de paix est partout et nous avons
découvert l’existence de beaucoup d’associations, de
part et d’autres, oeuvrant pour la paix et la
compréhension mutuelle.
Maintenant il va nous falloir apprendre à vivre sans
la roulotte...sans le sillon de poésie , de magie
qu’elle crée sur son passage. On veut essayer de se
sédentariser ici. On remonte vers le nord à la
recherche d’un endroit où vivre , travailler.. On
cherche une écurie pour Loupio, un jardin d’enfant
pour Annabelle, sans oublier la brave Zaza, la moins
exigeante d’entre nous.
Amit cherche aussi un éditeur avec lequel travailler
sur un livre racontant notre voyage. Aude va se mettre
au montage de son film. Puis d’autres projets
commencent à frapper à notre porte.
On ne sait pas clairement ce qui nous attend ni ce
qu’on laisse derrière nous. Pas mal de gens ont
témoigné que la roulotte avait changé quelque chose
dans leur vie.
Chers amis et adhérents, nous vous remercions beaucoup
pour votre soutien moral et financier. Sans vous nous
n’aurions jamais pu vivre cette aventure si
enrichissante.
Aude et Amit
Si vous désirez avoir des nouvelles ultérieures et en
particulier être informés de la sortie du livre et du
film, écrivez nous.
Association Roulotte pour la Paix et contre
l’Occupation
Chez Famille Bureau Tel 02 43 56 77 65
7 place du douet 53260 Forcé France