Invité de la première partie, l’écrivain Shlomo Sand est resté avec nous pour se joindre à la marraine du 14ème panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient, qui a débuté hier en Île de France. Une édition qui met la Tunisie à l’honneur.
Leïla Shahid est ancienne déléguée générale de l’Autorité palestinienne en France puis ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union européenne, jusqu’en 2015. Après plusieurs mandats politiques, elle a fait le choix de se consacrer à la culture et aux arts.
« Il n’y a plus de diplomatie. Il faut être une autruche pour penser qu’il y a encore une diplomatie arabe, palestinienne, européenne… »
(Leïla Shahid)
Huit ans après la "révolution de jasmin", le cinéma du monde arabe fait la part belle au cinéma tunisien, qui a vu naître en 2015, À peine j’ouvre les yeux de Leyla Bouzid, primé à la Mostra de Venise, en 2016, The Last of Us de Ala Eddine Slim en 2016, primé à Berlin, Fatwa de Mahmoud Ben Mahmoud en 2018, primé au 40ème Festival International du film au Caire, ou encore La Belle et la Meute de Kaouther Ben Hania (Sélection Un Certain Regard 2017), à qui le Panorama consacre une rétrospective cette année.
« Certaines images dans l’art résistent mieux que les pensées savantes face à la réalité. »
(Shlomo Sand)
Entre diplomatie, démocratie et culture, et au lendemain de la démission d’Abdelaziz Bouteklika, quel écho particulier entre le cinéma du monde arabe et l’actualité ? En quoi le cinéma peut-il se jouer de la guerre ?