La condamnation à un mois de prison ferme de Fatou, une militante accusée de « rébellion » lors de l’action BDS du 7 novembre 2015 à Perpignan a justement scandalisé nos amis du collectif perpignanais.
Nous leur exprimons, ainsi qu’à Fatou, au nom du Bureau national et de toute l’association, notre entière solidarité.
Dans le lourd contexte actuel, monter de toutes pièces une telle affaire participe des mesures d’intimidation vis à vis des campagnes BDS et plus généralement du mouvement de solidarité avec la Palestine.
Certes l’action menée devant le magasin Carrefour n’était pas visée en tant que telle par la préfecture. Mais le procureur a repris l’accusation de violences faite par un seul des policiers, pourtant contredite par une vidéo des faits et par la solide plaidoirie de l’avocat. Cela montre une volonté de répression et d’intimidation à l’égard des personnes engagées dans la campagne BDS que nous jugeons parfaitement scandaleuse.
Comme ils l’ont eux-mêmes assuré, elle ne dissuadera pas nos amis de Perpignan de participer activement à la journée du 2 avril placée sous le mot d’ordre « Pas de produits de la colonisation dans nos magasins ».
Le Bureau national