C’était donc vrai, La Palestine quand on y a été une fois on ne rêve que d’une chose y retourner le plus vite possible.
En attendant ce moment, on guette son nom, on veut tout lire et tout voir à son sujet, on espère l’apercevoir et quand cela arrive on se précipite…
Et hier c’est à Aix en Provence au Grand Théâtre de Provence qu’elle nous a fait signe pour nous faire un magnifique cadeau en nous envoyant ce qu’elle a de plus précieux sa jeunesse, des artistes plein de talent.
Oui, le Palestine Youth Orchestra était là, et pour la dernière date de sa tournée en France il était prêt à partager avec nous un moment magique.
Quatre-vingt talentueux artistes vivant aux quatre coins du monde, âgés de quatorze à vingt-six ans se sont présentés face à nous, nous ont émus par leur engagement artistique, ils étaient beaux tout simplement beaux.
Leur joie et leur enthousiasme se lisaient dans leurs yeux, heureux de nous offrir ce concert en compagnie d’autres jeunes musiciens français, tous dirigés par un chef d’orchestre, Nicolas Simon, plein d’humour et ayant fait le choix d’un programme riche et divers.
Un merveilleux moment aussi que celui partagé avec le soprano Mariam Tamari, de mère japonaise et de père palestinien, qui nous a émerveillés en interprétant entre autre « Je veux vivre » extrait de l’opéra Roméo et Juliette de Gounod. Une personne d’une douceur et d’une gentillesse rares, désormais connue internationalement et qui représente fièrement où qu’elle se produise « sa Palestine ».
Avec Taoufiq Tahani, Président de l’AFPS, partenaire de l’évènement, et qui a tenu à les accompagner jusqu’au bout, j’ai eu la chance de pouvoir vivre également un after show plein d’émotions avec tous ces jeunes artistes qui ont voulu prolonger au maximum leur aventure.
Leur musique a raisonné jusque tard dans la nuit dans les rues d’Aix en Provence, les instruments tous ressortis de leurs étuis et quelques privilégiés autour d’eux pour les accompagner encore un peu avant leur retour, pour une grande partie d’entre eux en Palestine, prévu le lendemain tôt et la reprise des cours dès lundi.
Difficile pour eux de se dire au revoir, de reprendre le cours de leur vie après ces 15 jours d’échange musical et ces belles amitiés nées durant cette fabuleuse aventure.
La Palestine a rayonné à travers eux, elle peut être fière de sa jeunesse qui porte haut ses couleurs et sa culture.