Dans les rues de Gaza, une immense affiche immortalise la poignée de main échangée le mois dernier entre le président égyptien Mohamed Morsi et le dirigeant du Hamas palestinien Ismaël Haniyeh.
Mais depuis cette rencontre, il y a eu l’attaque dans le Sinaï, et les questions se portent sur d’éventuelles complicités gazaouies, dont auraient pu bénéficier les assaillants.
Ce que dément Ghazi Hammad, vice-ministre des Affaires étrangères du gouvernement Hamas à Gaza : « Nous ne sommes pas impliqués dans cette attaque criminelle. Il n’y a aucune preuve de l’implication d’individus originaire de Gaza ou d’organisation originaire de Gaza. »
Ghazi Hammad assure par ailleurs que le Hamas fait tout pour lutter contre les groupes radicaux jihadistes qui pourraient coordonner leurs actions entre la bande de Gaza et le Sinaï égyptien : « Comme vous le savez, à Gaza, nous n’avons jamais, jamais permis à qui que ce soit d’agir en contradiction avec la loi. Nous nous sommes battus avec des groupes radicaux ici. Si quelqu’un essaie d’agir contre le Sinaï ou contre Gaza, nous le stopperons. »
Malgré les assurances du Hamas, juste après l’attaque meurtrière contre ses gardes-frontière, l’Egypte a fermé le terminal de Rafah entre son territoire et la bande de Gaza ainsi que les centaines de tunnels de contrebande creusés sous la frontière.