Une douzaine de militants de l’AFPS et de la Plate-forme locale, notamment CCFD44 et LDH, ont participé à cette action.
Nous avons été confrontés à une première difficulté, celle de trouver une « accroche » simple pour interpeller les passants et capter leur attention. En effet, à première vue, la relation entre un opérateur de téléphonie mobile et la colonisation ne peut se résumer à un slogan, elle nécessite une explication. « Les ondes électromagnétiques n’ont pas de frontière » nous expliquait une personne interpellée qui se trouvait être un employé d’Orange. Il faut donc argumenter et, pour cela, accrocher dans un premier temps.
En pratique, cela s’est avéré plus facile que nous ne le craignions et nous avons pu engager des discussions avec des jeunes, des personnes âgées, des jeunes couples avec enfants. S’il y a toujours des gens qui refusent nos tracts, nous avons rencontré très peu de contradicteurs.
La DRH d’Orange est sortie à notre rencontre, un peu agressive, prétextant qu’on allait lui faire perdre de la clientèle ce samedi. On lui a donné le tract, mais elle considère que cette question n’est pas dans ses compétences. Au moins, notre présence ne sera pas passée inaperçue de la Direction.
Les journaux locaux et régionaux ont bien couvert l’opération par des articles et une petite vidéo.