1-les fondements éthiques et politiques de notre solidarité
Notre association se réclame des principes des droits humains (égalité, anti-racisme, laïcité) et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. C’est dans ce cadre qu’elle agit en toute autonomie pour la reconnaissance des droits des Palestiniens. La défense intransigeante de ces valeurs doit accompagner notre solidarité sous peine d’affaiblissement ou de discrédit moral et politique de cette solidarité elle-même.
De ce point de vue, pour conquérir durablement une majorité de l’opinion publique française déjà acquise selon tous les sondages à la cause palestinienne, le mouvement de solidarité ne peut esquiver certains problèmes.
C’est le cas des dérives anti-juives qui peuvent apparaître à l’occasion des manifestations de soutien à la cause palestinienne. La dénonciation de notre part de tout comportement antisémite de toute démarche négationniste ou révisionniste et de toute complaisance à leur égard s’impose dans le cadre de la réaffirmation de notre condamnation sans concession de toutes les formes de racisme.
L’AFPS n’a pas à se justifier. Nos déclarations, nos écrits sont là pour le confirmer. Nous continuerons à dénoncer et combattre les dérives et manifestations racistes. Par ailleurs, devant les menaces physiques, morales et juridiques exercées par certains réseaux inconditionnels de Sharon, visant à bâillonner la solidarité grandissante avec les Palestiniens, l’AFPS prendra la défense des militants et organisations qui viendraient à être la cible de ces inconditionnels, dans la mesure, bien entendu, où leurs textes ou actions respectent les principes de notre charte. Par ailleurs nous refusons l’amalgame entre antisionisme comme critique politique et idéologique du sionisme et d’Israël et antisémitisme.
L’autre problème posé est celui du rapport entre résistance, terrorisme et lutte armée. Là aussi, un certain nombre de définitions et de principes doivent utilement être rappelés. Le droit international reconnaît la légitimité et la légalité de la résistance, y compris armée, à l’occupation étrangère - quand il n’existe plus d’autre possibilité d’exprimer ses revendications. De ce point de vue, il ne fait aucun doute que les Palestiniens ont le droit d’utiliser la violence dans leur lutte. En même temps, tout mouvement de libération doit réfléchir sur le coût des moyens qu’il choisit dans sa lutte, sur leur efficacité politique, ce qu’il fait en ce moment.
Quoi qu’il en soit, la légitimité de la résistance ne peut permettre de transgresser le Droit International. L’AFPS condamne sans ambiguïté les attentats suicides contre les civils israéliens en Israël.
Il reste qu’on ne peut simplement renvoyer dos-à-dos deux protagonistes sous prétexte que les deux violent le droit humanitaire... En effet, la bataille que mènent les Palestiniens est une “ lutte juste ”, une résistance légitime à une occupation illégitime, alors que le gouvernement israélien développe une stratégie de maintien d’une occupation illégale et de terrorisme d’Etat.
2. L’objectif politique : une paix fondée sur le droit ; contre l’occupation pour un Etat palestinien viable et souverain dans les frontières de 67, pour le droit au retour
Notre solidarité avec les Palestiniens se fonde sur des principes universels qui sont ceux du droit international et des résolutions de l’ONU. Celles-ci affirment que sur la terre de Palestine vivent désormais deux peuples : un peuple israélien et un peuple palestinien et tous les deux ont droit à un Etat. Elles reconnaissent aussi le droit des Palestiniens au retour.
Or aujourd’hui, il y a un peuple occupant et un peuple occupé, lequel se voit refuser l’exercice du droit à l’autodétermination. Ainsi, le droit international actuel fixe et légitime le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et constitue la plate-forme de lutte du mouvement national palestinien.
Cette situation découle du rôle particulier que l’ONU a joué dans la question palestinienne. Ce qui a contrario signifie aussi que toute tentative de sortir du cadre ONU - comme le font les Etats-Unis avec Israël - vise toujours à remettre en cause les droits reconnus au peuple palestinien par la communauté internationale.
L’AFPS soutient la lutte de libération nationale du peuple palestinien qui demande la création d’un Etat palestinien sur les territoires occupés par Israël en juin 1967 (Cisjordanie, Gaza, Jérusalem-est), des frontières sûres et reconnues par les deux Etats et la paix entre Israël et ses voisins arabes, pour une solution politique à Jérusalem à égalité, pour la reconnaissance du droit au retour des réfugiés dont les modalités d’application ne sont négociables que si le Droit est reconnu.
Ces exigences légitimes supposent la fin de l’occupation des territoires palestiniens, le retrait de toutes les colonies, une totale souveraineté de l’Etat palestinien sur son territoire, ses ressources et ses frontières, et Jérusalem comme capitale, une solution juste à la question des réfugiés fondée sur le droit au retour des Palestiniens et la résolution 194.
3.Les moyens pour l’intervention citoyenne :
-pour une politique étrangère active de la France et de l’Union européenne en faveur des droits des Palestiniens
pour une campagne de sanctions économiques et politiques jusqu’au respect des droits humains et du droit international
a. Le sens de cette campagne
Cette campagne de sanctions à l’échelle européenne et internationale doit se mener en relation étroite avec les partenaires palestiniens et israéliens dans une sorte de ’stratégie triangulaire’. D’autre part, cette campagne doit préciser sa nature, ses objectifs et son esprit : il s’agit d’abord de demander à Israël comme l’ont fait l’Assemblée générale de l’ONU et le Mouvement des 115 pays non-alignés de respecter et d’appliquer l’avis de la CIJ déclarant le mur illégal. Tant qu’Israël ne le respecte pas, des sanctions économiques et politiques doivent être prises à son égard.
Plus globalement, il s’agit de mettre un terme à l’occupation israélienne sous tous ses aspects, notamment pour le respect des droits fondamentaux des Palestiniens reconnus par le droit international et le droit humanitaire.
Il ne s’agit pas d’un appel contre la communauté juive et ou israélienne en tant que telle. Beaucoup d’organisations juives et israéliennes et des personnalités juives ont déjà lancé des appels pour ce type d’actions lors de conférences ou de réunions internationales (Conférence des Nations Unies et de la société civile en septembre 2004).
Dès qu’Israël et Palestine (leurs représentations légitimes) auront conclu une paix juste et durable s’inscrivant dans le cadre du droit international, il y aura fin des sanctions.
b. Les axes de la campagne
La solution du problème israélo-palestinien ne peut rester uniquement le fait des Israéliens et des Palestiniens en raison du déséquilibre des forces en défaveur des Palestiniens. Il est donc nécessaire d’organiser une campagne internationale fondée sur le droit international et les résolutions internationales, une campagne impliquant activement d’abord toutes les forces déjà réunies dans les structures unitaires existantes, s’adressant aux gouvernements, aux forces politiques et syndicales, au monde de la culture (universités, intellectuels, artistes), aux organisations religieuses, à la société civile dans son ensemble.
Il s’agit de construire une campagne unifiée et coordonnée pour faire pression sur les gouvernements européens et sur l’UE et pour imposer des sanctions ciblées contre Israël en tant que puissance occupante tant qu’il n’applique pas le droit international humanitaire et l’avis de la CIJ.
En droit international, les sanctions sont des mesures adoptées par un groupe d’Etats et d’organismes internationaux dans le but d’encourager un autre Etat à respecter ses obligations telles que définies par le droit international. Il faut donc une campagne de sanctions de nature stratégique et sélective contre Israël jusqu’à l’arrêt de l’occupation.
Dans cet esprit, les axes de cette campagne sont les suivants :
1. Les rapports entre la Commission européenne, chaque gouvernement européen et Israël doivent être fondés sur le respect des résolutions internationales et sur les critères de la CIJ. Les citoyens sont en droit de demander la pleine application de ces critères.
2. Nous demandons la suspension de l’accord d’association Union Européenne-Israël, comme l’a recommandé le Parlement européen en avril 2002. La suspension de cet accord est l’instrument économique le plus efficace dont dispose l’Union Européenne pour pousser Israël à respecter ses propres engagements, le droit international, pour arrêter le mur et pour revenir à des négociations politiques. Jusqu’ à aujourd’hui, pour des raisons variées, historiques et politiques, Israël a été traité avec beaucoup d’indulgence. Ce traitement spécial n’a pas aidé à la paix, bien au contraire, il a permis au gouvernement israélien de se sentir dégagé de tout engagement international. Dans ce contexte d’abandon de ses devoirs par la communauté internationale, le peuple palestinien ne peut qu’être poussé au désespoir. Pour l’Union européenne, ne rien faire signifie de demander au peuple palestinien de se soumettre, de renoncer à ses droits nationaux. Par contre, l’application de la mesure de suspension constituerait une démonstration de détermination et d’efficacité de l’Union européenne, le partenaire économique et commercial de loin le plus important pour Israël. Elle serait pour les Palestiniens un formidable encouragement et un espoir de solution politique.
3. L’Union européenne doit imposer l’origine spécifique de chaque produit venant d’Israël. Face à la non application par Israël de l’accord d’association signée avec l’Union Européenne et qui interdit la vente de produits fabriqués dans les colonies sous l’étiquette ’made in Israël’ et aussi en raison de la non application des clauses relatives au respect des droits humains, l’Union Européenne doit imposer à Israël l’origine spécifique de chaque produit exporté vers l’Europe.
Pour pousser l’Union européenne à le faire concrètement, il faut relancer le boycott des produits des colonies et aussi les produits labelisés ’made in Israël’ et dont l’origine n’est pas garantie ce qui suppose parallèlement une information du public sur la confusion volontairement organisée par les autorités israéliennes sur l’origine des produits. Ainsi conçue, cette campagne permet de renforcer et d’illustrer la dénonciation de la politique coloniale d’Israël. Boycott aussi des sociétés qui fournissent les logements des colonies ou qui jouent un rôle majeur dans le maintien de l’occupation.
4. L’Union européenne ne doit pas donner de fonds pour la construction de tunnels et de ponts présentés comme des moyens d’aider la mobilité palestinienne paralysée par le mur ! Après la construction du mur qui entoure chaque ville ou village en Cisjordanie, Israël propose maintenant des solutions complémentaires incluant ces ponts et tunnels. Seize d’entre eux sont planifiés - qui mènent essentiellement à des installations industrielles en voie de construction. C’est l’achèvement d’un système d’apartheid où la population est gardée derrière des murs, militairement contrôlée et où, pour rester vivante, elle est invitée à se déplacer par des tunnels et des ponts pour aller travailler. La première installation industrielle est construite près de Jénine avec des fonds allemands, une autre près de Tulkarem avec des fonds américains. La CIJ a adopté un avis qui demande clairement l’arrêt de la construction du mur et la destruction des parties construites, les gouvernements de l’Union européenne doivent appliquer cet avis.
5. Nous appelons au désinvestissement total des firmes européennes et internationales travaillant en Israël, en particulier pour celles qui tirent profit de leur implication dans l’occupation (campagne contre Caterpillar, soutien à l’initiative de l’église presbytérienne américaine qui vise les sociétés contribuant matériellement à l’occupation, etc.)
6. Arrêt total des accords militaires et des ventes d’armements entre Israël et tous les gouvernements. Israël est surarmé avec au moins 200 têtes nucéaires et un arsenal très sophistiqué. Israël utilise tous ses équipements militaires contre les populations civiles. Toute coopération militaire avec Israël signifie un soutien à la répression militaire quotidienne en Palestine. L’Italie et la Pologne négocient de grands contrats militaires, l’Allemagne envisage de fournir de nouveaux sous-marins à Israël, la France mène une coopération technologique sur les drones même après qu’un drone israélien ait frappé des troupes françaises en Côte d’Ivoire.
7. L’UE doit tenir tous les individus donneurs d’ordre ou auteurs de violations - qu’ils soient des politiques, du personnel militaire exécutant des ordres ou autres - comme personnellement responsables des violations du droit, y compris par le recours juridique, devant les tribunaux internationaux et ne pas leur permettre de voyager dans d’autres pays.
Cette campagne doit être coordonnée à l’échelle européenne même si elle doit prendre des aspects spécifiques dans les différents pays. Elle doit se faire en liaison étroite avec les partenaires palestiniens et israéliens.
Le but d’ensemble est de construire un mouvement d’opinion fort en faveur de sanctions et d’organiser une pression permanente puissante et diversifiée sur les autorités politiques à tous les niveaux (du conseil municipal au parlement européen) pour qu’elles clarifient leurs engagements.
c. Notre solidarité en Palestine
1-soutien aux projets de développement : le projet huile d’olive
En général les groupes locaux apportent leur soutien à des mini-projets qui leur sont proposés par nos partenaires. Dans le passé l’AMFP avait soutenu, non sans difficultés, des projets plus importants avec le PARC ( Développement intégré du village de Falamya, formation au machinisme agricole avec le Groupe de Nantes). Un projet important vient de naître concernant l’aide à l’amélioration de la filière huile d’olive en Cisjordanie et le développement de la vente de cette huile sur le marché français) . Ce projet est porté actuellement par l’AFPS 04 mais celui-ci souhaite, devant l’ampleur pris par cette opération, l’appui de l’ensemble de l’association.
2-Soutien aux missions (cf.motion de Rennes)
3-soutien à l’éducation et à la formation
La politique de colonisation et d’occupation d’Israël a des conséquences dramatiques sur les possibilités d’accès des jeunes aux systèmes scolaire et universitaire considérés à juste titre comme les meilleurs de la région. Il est indispensable que l’AFPS poursuive en priorité ses activités de soutien dans ce domaine.
Activités de parrainage : sans le versement régulier d’une aide financière plus de 500 enfants de CISJORDANIE, de la BANDE de GAZA et des camps de réfugiés du LIBAN ne pourraient plus aller à l’école au collège ou à l’université. Nous sommes aujourd’hui tout particulièrement sollicités pour venir en aide aux étudiants. Il conviendrait en collaboration avec nos amis de la CICUP ( coopération entre universités françaises et palestiniennes) d’apporter une aide aux étudiants.
Soutien à la formation professionnelle
Le chômage qui frappe durement la plus grande partie du peuple palestinien a conduit de nombreuses organisations notamment les association de femmes à élaborer des programmes de formation en prenant en compte à la fois le contexte économique et social local et la nécessité pour les personnes en formation d’acquérir des compétences reconnues dans les domaines précis ou les emplois sont possibles ( informatique gestion techniques d’élevage et d’agriculture, gestion de l’eau...). cette préoccupation relayée par certains groupes locaux trouve un écho très favorable auprès de certaines collectivités locales dont la formation professionnelle constitue un objectif prioritaire ( conseil régional Nord Pas-de-Calais par exemple). Il me semble que dans le cadre de la coopération décentralisée cela pourrait constituer un objectif important de l’AFPS
Soutien à la formation des cadres des associations palestiniennes
Ce soutien existe déjà pour l’UPMRC (formation des travailleuses de la santé) et depuis peu pour la BASR. D’autres formations pourraient être proposées.
4-Echanges culturels
En dehors du soutien à la tournée du théâtre de GAZA en 2004, nous nous sommes contentés de donner des informations générales sur la culture palestinienne dans PLP et de relayer sur le site internet et dans le journal hebdomadaire d’information les activités des groupes locaux. Devons nous au niveau national aller plus loin en soutenant des projets culturels en Palestine ?
5-Aide d’urgence
Une grande partie de la population palestinienne est au bord de la catastrophe humanitaire ( voir rapport Ziegler auprès de l’ONU ). C’est pour apporter une aide aux populations les pus atteintes( personnes âgées, victimes de la répression, familles de prisonniers) que l’AFPS a créé le Fond SOS Palestine et le Fond SOS Gaza ( voir rapport financier 2004). Bien que ce rôle d’assistance ne soit pas dans notre nature nous avons pensé que la situation exigeait que l’on manifeste également notre solidarité vis à vis des plus démunis.
d. La mobilisation des élus et la poursuite de la coopération décentralisée ( cf.motion Nantes)
Motions adoptées par l’Assemblée générale
Nantes - commerce éthique
Les sanctions économiques envers Israël visent à obtenir de cet Etat l’application du droit international notamment l’arrêt et le démantèlement du Mur en application de l’avis de la CIJ et du vote de l’ONU, la fin de l’occupation militaire, l’arrêt de l’annexion des terres et de l’eau, le démantèlement des colonies.
Elles doivent engager à la fois les Etats et les citoyens.
Pour mobiliser et impliquer les citoyens, l’AFPS propose des sanctions qui s’inscrivent dans la logique du ’commerce éthique’ en collaboration avec les réseaux existants.
Une liste de produits ciblés seront considérés comme ’non éthiques’ car relevant de la politique d’un Etat qui ne respecte ni les droits humains ni le droit international.
Ces produits entrent dans l’Union Européen en vertu d’un accord signé par Israël assorti d’une clause sur les droits de l’homme que cet Etat n’applique pas. Par ailleurs, les produits agricoles sont souvent produits sur des terres volés avec de l’eau volée ou dans les colonies.
A travers les réseaux du commerce éthique :
nous ferons pressions auprès des centrales d’achat pour qu’elle refusent d’acheter ces produits
nous informerons les consommateurs sur ces démarches en les incitant à refuser ces achats et à le faire savoir aux commerçants
L’Assemblée générale souhaite s’engager dans cette démarche et
demande aux groupes locaux d’entrer en contact avec les réseaux existants sur leur zone
mandate le CN pour étudier la faisabilité de cette action et en engager la mise en oeuvre
Nantes- mobilisation élus
L’intervention des responsables politiques français et européens est indispensable pour exercer des pressions et obliger Israël à appliquer le droit international notamment l’application de l’avis de la CIJ et du vote de l’ONU sur le mur.
Un des moyens pour l’obtenir consiste à mobiliser les responsables politiques et élus à tous les niveaux : communes, conseils généraux et régionaux, parlementaires français et européens, gouvernements.
L’AFPS s’engage à mettre en face tous les moyens de cette mobilisation notamment par :
la poursuite de la pétition contre le mur en la répercutant auprès des élus
des contacts directs avec les élus
des demandes de vote de motions dans diverses assemblées
des délégations d’élus en Palestine
l’organisation d’une action de parrainage de villages, de villes et de camps de réfugiés touchés par la construction du mur.
A cet effet, l’Assemblée générale mandate le Conseil national pour organiser et coordonner ces actions. Elle invite les groupes locaux à s’y engager résolument.
Rennes- Mission s
Afin de soutenir concrètement la résistance civile et populaire, l’AFPS s’engage à développer à travers l’envoi de missions, une présence effective et durable en Palestine occupée.
Centrées sur la résistance à la politique israélienne d’expropriation des terres et d’entraves à la libre-circulation et à l’économie, ces missions sont prioritairement organisées en liaison étroite avec les organisations de base de la société civile palestinienne, dans leur diversité.
Elles sont localisées géographiquement et reconduites tant que la situation l’exige.
L’AFPS encourage les groupes locaux à se coordonner au plan régional pour y travailler : contacts avec les partenaires palestiniens et israéliens, recherche et préparation des volontaires, organisation des calendriers, suivi des missions, communication, exploitation...
Pour y aider, un groupe de travail national est constitué, dont la vocation est de dynamiser, de coordonner, de mutualiser les expériences et de faire connaître le travail de ces missions ainsi que leurs résultats.
Gentilly- Sanctions
L’assemblée générale de l’AFPS, mandate le conseil d’administration / conseil national, pour organiser et lancer une vaste Campagne, auprès de la population, des institutions territoriales, des fédérations sportives, des organismes à vocation culturelle, des universités et organismes de recherche, des acteurs économiques, pour leur demander ainsi qu’au gouvernement français et à l’Union Européenne l’application de sanctions, politiques, économiques, sportives et culturelles envers l’Etat d’Israël, tant que celui-ci ne s’engagera pas dans un calendrier précis et négocié en vue d’appliquer l’ensemble des résolutions des Nations Unies pour l’établissement d’une paix juste et durable au Proche-Orient.
Nancy- France-Israël
Indépendamment des campagnes au niveau européen, l’ensemble des accords bilatéraux entre la France et Israël doit être analysé.
Tous ceux qui favorisent directement ou indirectement l’occupation et la colonisation doivent être dénoncés.