Ce vendredi, de nouveaux rassemblements avaient lieu dans la bande de Gaza. Ce mouvement de protestation a commencé il y a dix mois pour réclamer la levée du blocus imposé à l’enclave palestinienne depuis la prise de pouvoir par le mouvement islamiste Hamas en 2007. Un blocus dénoncé aussi au niveau international qui a permis à Israël maintenant de confisquer des navires.
La confiscation du Zaytouna-Olivia validée
Pour dissuader des militants pro-palestiniens, l’exécutif a décidé de confisquer les bateaux arraisonnés. Une première tentative sur une embarcation arrivée au large des côtes de Gaza en 2012 a été rejetée par la Cour suprême : l’instance avait estimé que les dix mois écoulés entre l’arraisonnement du bateau et sa confiscation étaient un délai trop long. Cette fois-ci, un juge du tribunal de Haïfa a estimé que la confiscation du Zaytouna-Olivia, arraisonné en septembre 2016, avait tenu compte des critiques de la Cour suprême et l’a donc validée.
Depuis plus de onze ans désormais, Israël impose ce blocus à la fois terrestre et maritime à la bande de Gaza. Rapidement, le pays a vu des bateaux chargés d’aide humanitaire tenter de rompre ce blocus par la mer. En mai 2010, l’arraisonnement d’un navire, le Mavi Marmara, affrété par une organisation turque, avait causé la mort de dix passagers.
L’opération a entraîné une brouille diplomatique avec la Turquie et une enquête de la Cour pénale internationale. Bien que contrées, ces tentatives de rompre le blocus maritime, baptisées « flottilles de la paix », peuvent avoir de lourdes conséquences pour Israël et le gouvernement voudrait les voir cesser.