Jimmy Carter vient d’achever une visite de trois jours au Proche-Orient. L’ancien président américain et Prix Nobel de la Paix est venu avec une délégation des Elders, un club de personnalités qui oeuvrent pour la résolution des conflits dans le monde. Au cours de sa visite, Jimmy Carter a rencontré le président palestinien Mahmoud Abbas, mais aucun dirigeant israélien. L’ancien président américain, très critique envers les autorités israéliennes, réaffirme la nécessité de créer un Etat palestinien.
A 90 ans, Jimmy Carter apparaît fatigué, mais sa détermination à œuvrer pour la paix au Proche-Orient semble intacte. L’ancien président américain a rencontré ce samedi Mahmoud Abbas, le président palestinien, et l’a appelé à organiser des élections en Palestine.
« Le président Abbas s’est dit prêt à procéder à des élections, dès qu’il aura un signal clair du Hamas. Nous pensons que c’est essentiel pour la réconciliation entre Palestiniens et peut être qu’ils pourront ainsi avoir une voix plus forte dans de futures négociations avec Israël », déclare Jimmy Carter.
Côté israélien, Jimmy Carter a rencontré des personnes de la société civile, mais aucun dirigeant. L’ancien président américain n’a pas vu le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.
« Dans le passé, nous n’avons pas été autorisés à le rencontrer. Cette fois, on n’a même pas essayé. C’était une perte de temps. Je ne pense pas que le Premier ministre Netanyahu ait le même objectif que les présidents américains défendent depuis toujours, c’est-à-dire une solution à deux Etats. Netanyahu a été très clair durant sa campagne électorale : tant qu’il dirigera Israël, il n’y aura pas d’Etat palestinien », souligne Jimmy Carter.
Benyamin Netanyahu devrait dévoiler très prochainement la composition de son nouveau gouvernement, qui s’annonce encore plus à droite que le précédent.