Pour venir en aide à 5,4 millions de réfugiés palestiniens, le budget annuel de l’UNRWA est de 1,2 milliard de dollars. Mais la continuité des services dispensés par l’agence est aujourd’hui menacée. Tamara Alriffai, porte-parole de l’UNRWA : « Nous avons besoin d’à peu près la moitié de ce budget et nous avons surtout besoin d’un versement rapide pour pouvoir continuer nos opérations sans interruption. La distribution de nourriture à Gaza, la rentrée scolaire et la distribution de cash aux familles de réfugiés de Palestine en Syrie les plus démunis »
Pour les pays donateurs, les services de l’UNRWA sont essentiels pour préserver la stabilité régionale. L’an dernier, 42 États et institutions ont augmenté leur contribution au budget de l’agence pour pallier l’arrêt des financements américains. L’UNRWA a aujourd’hui besoin qu’ils renouvellent cet engagement : « Nous sommes responsables pour le maintien du budget exactement tel qu’il était l’année dernière. Nous n’augmenterons en rien notre budget, mais en retour, on aimerait que tous les Etats qui ont augmenté leur contribution l’année dernière redonnent exactement la même chose à l’UNRWA pour permettre à tous les programmes de rester au même niveau que l’année dernière. »
Après la perte du soutien américain, le commissaire général de l’UNRWA jugeait que son agence faisait face à une menace existentielle. Ces derniers mois, elle a reçu un soutien politique fort face à la position américaine. Mais sur le plan financier, son avenir demeure incertain.