Le gel d’une partie de la contribution américaine à l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens inquiète sur la scène internationale. Les Nations unies, l’Europe et d’autres pays ont exprimé leurs craintes que cela ne déstabilise la région. Et la menace de Donald Trump de réduire aussi les aides allouées à l’Autorité palestinienne fait craindre une montée des tensions.
Ce mardi, à la veille de cette rencontre, l’émissaire des Nations unies pour le Proche-Orient a lancé une mise en garde. La bande de Gaza, a dit Nikolaï Mladenov, est « au-delà de la crise humanitaire ». L’économie et les services sociaux sont, à ses yeux, au bord de « l’effondrement complet ». Le diplomate onusien attend des partenaires internationaux de l’Autorité palestinienne un soutien ferme pour qu’elle reprenne le contrôle - civil et sécuritaire - de la bande de Gaza ; faute de quoi l’enclave risque d’« exploser » à nouveau et « de manière plus violente que par le passé », prévient-il.
Gaza, est également source d’inquiétude du côté israélien. Le ministre de la coopération régionale, présent à Bruxelles, devrait demander aux pays donateurs de financer un plan d’un milliard de dollars visant à favoriser le développement de l’enclave sous blocus. Le projet prévoit notamment la construction d’une usine de désalinisation d’eau, de nouvelles lignes électriques et d’un gazoduc.