L’Egypte a ouvert jeudi pour trois jours sa frontière avec la bande de Gaza pour les cas « humanitaires », a annoncé le ministère de l’Intérieur à Gaza. C’est la quatrième fois depuis le début de l’année que l’Egypte ouvre le point de passage de Rafah entre l’enclave palestinienne et le Sinaï égyptien, d’ordinaire fermé.
Les cas « humanitaires » font généralement référence aux personnes malades ou blessées ne pouvant pas recevoir de traitement suffisant dans la bande de Gaza, placée sous blocus israélien depuis plus de 10 ans. Jeudi matin, un premier bus de 70 personnes, dont des femmes et des enfants, est passé par Rafah pour se rendre en Egypte.
32 Palestiniens tués
L’ouverture de la frontière intervient à la veille d’un troisième vendredi consécutif de manifestations palestiniennes prévues le long de la frontière entre Gaza et Israël. Depuis le 30 mars, 32 Palestiniens ont été tués et des centaines blessés par les forces israéliennes lors de manifestations massives près de la barrière séparant Gaza de l’Etat hébreu.