Dans le cadre de la Semaine internationale de solidarité avec les prisonnier.e.s politiques (du 15 au 22 avril 2017) du CICP :
Lundi 17 avril 2017
18h30-20h : Inauguration de l’exposition « In Between » (Hommage artistique aux prisonnier.e.s politiques palestinien.ne.s)
Reproductions d’œuvres réalisées par des jeunes palestiniens du Camp de réfugiés de Dheisheh et l’artiste peintre française Sania, qui exposera également quelques œuvres originales.
A partir de 18h30, vernissage de l’exposition autour d’un verre de l’amitié et de la solidarité à la Librairie Quilombo – Diffusion d’une vidéo sur le projet tourné en Palestine – Discussion avec l’artiste peintre française Sania, à l’origine du projet et de Reihanna, volontaire du CICP et d’Échanges et partenariats qui sera de retour de sa mission au Centre Laylac – Présentation d’un ouvrage trilingue sur le projet.
« In Between »
Le projet « In between » a été mené par le département Art du Centre Laylac et l’artiste peintre française Sania, au camp de réfugiés de Dheisheh (Bethléem), dans le cadre du jumelage entre le Centre international de culture populaire (CICP, Paris) et Laylac. L’exposition s’est déroulée le 16 octobre 2016 au centre Ibdaa (Dheisheh). Le ministre des prisonniers a coupé le ruban pour le lancement de cette exposition et plusieurs ex-prisonniers politiques ou famille de prisonniers étaient également présents.
La question des prisonniers politiques palestiniens n’est pas facile à aborder car plusieurs aspects et réalités s’entre-mêlent, avant tout du point de vue de la légalité de la détention elle-même, mais aussi des conditions de la privation de liberté – une seconde privation de liberté de fait pour les palestiniens et un outil de l’occupation -, mais aussi de ses impacts.
Et si les palestiniens peuvent être arrêtés à tout moment, de façon totalement arbitraire ou pour un motif précis, cet « entre deux » est le quotidien des hommes, femmes et enfants palestiniens, entre détention et « liberté », entre deux arrestations…
A chaque étape, que ce soit « l’attente », l’arrestation, la détention elle-même – loi d’exception de l’Apartheid -, le jugement ou la remise en liberté pour certains et l’ « après », être prisonnier politique provoque différents sentiments et émotions, souvent contradictoires, tout comme pour les familles et proches. Se mêlent ainsi angoisse, stress, sentiments d’injustice et de punition, inquiétude, solitude, désespoir, force, résistance, fierté et solidarité… La détention des prisonniers politiques avec les réalités que l’on connaît est violente, mais violente également pour ce qu’elle provoque à l’intérieur de soi. Cet « entre deux » permanent, presque schizophrénique, est une réalité que le projet « In between » souhaite illustrer à travers des peintures autour de l’arrestation, du quotidien de la détention et de la remise en liberté.
Librairie Quilombo
23 rue Voltaire, Paris 11e
Métro : Rue des Boulets (L9) ou Nation (RER A / L1, L2, L9)
Entrée libre
C’est en 1975 que cette date a été retenue par le Front Populaire de Libération de la Palestine, et relayée depuis par de nombreux mouvements internationaux pour l’instauration d’une journée internationale de solidarité avec tous les militants emprisonnés en raison de leur engagement, qu’il soit anticolonialiste, anticapitaliste, anti-impérialiste, etc. Les objectifs de cette journée sont de lutter contre l’oubli, transmettre la mémoire des combats et rappeler les revendications de nos camarades emprisonnés.
Le 17 avril est désormais devenu une journée de mobilisation mondiale.
Des prisonniers politiques palestiniens commenceront une grève de la faim illimitée ce 17 avril prochain. La dernière grève de la faim illimitée date de 2014. Elle s’inscrit suite à celle de 2012 impliquant 2 000 prisonniers. Démontrons notre solidarité avec eux ! Venez nombreuses et nombreux !
☞ 20h : Célébration de la Journée des prisonniers palestinien.ne .s :
N’oublions pas les enfants palestiniens incarcérés !
Vidéo – Projection de courts-métrages réalisés par les jeunes du camp de réfugiés de Dheisheh avec le soutien de Regarde à vue, suivie de trois témoignages recueillis en 2015 d’enfants palestiniens ayant connu la prison.
☆ Cours d’Arabe Palestinien
Les mots et les choses… Une petite introduction linguistique à la pensée politique des jeunes du camp de Dheisheh. Regarde à vue – 7min43
☆ NightTime Stories
Histoires du camp de refugiés de Deheisheh (Palestine). Regarde à vue – 19min05
★ Intervention de Youssef Habache, ancien prisonnier politique palestinien, membre d’Addameer (association pour la défense des prisonniers palestiniens – Palestine), représentant du Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Palestine et CDP-Palestine
★ Intervention de Naji Owda, ancien prisonnier politique palestinien, directeur du Centre LAYLAC – centre social autogéré qui favorise l’action des jeunes pour le développement local dans le camp de réfugiés de Dheihsheh, près de Bethléem, membre de Defense for Children International – Palestine (DCI-P, Défense internationale des enfants – section Palestine) qui travaille notamment sur la question des enfants et adolescent.e.s palestinien.ne.s incarcéré.e.s
★ Intervention de membres de la Campagne unitaire IDF pour la libération de Georges Abdallah.
Organisée par la Campagne unitaire IDF pour la libération de Georges Abdallah, le secrétariat international de la CNT, le Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Palestine, CDP-Palestine et le Centre Laylac.
Centre international des cultures populaires (CICP)
21ter rue Voltaire, Paris 11e
Métro : Rue des Boulets (L9) ou Nation (RER A / L1, L2, L9)
Entrée libre
http://liberonsgeorges.samizdat.net/mobilisation/17-avril-journee-internationale-de-solidarite-prisonniers-palestiniens/