Les forces de sécurité israéliennes ont rempli de béton le logement d’Alaa Abou Jamal et détruit au marteau piqueur celui de Bahaa Aliane dans le quartier de Jabal Moukaber, à Jérusalem-Est, la partie palestinienne de la ville sainte qu’Israël occupe depuis 1967 et a annexée unilatéralement.
Abattu par l’armée
Le 13 octobre, Bahaa Aliane, âgé d’une vingtaine d’années, et un autre Palestinien du même âge, avaient semé la terreur en poignardant et en tirant sur les passagers d’un bus circulant dans une colonie juive de Jérusalem-Est, implantée à côté de leur quartier de Jabal Moukaber. L’attaque avait tué trois juifs et fait plusieurs blessés. Bahaa Aliane avait été abattu, son complice arrêté.
Démolitions controversées
Face à la vague de violences qui a éclaté début octobre entre Israéliens et Palestiniens, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a décidé d’accélérer les démolitions des maisons d’auteurs d’attentat. Cette mesure controversée est critiquée par des défenseurs des droits de l’Homme qui la dénoncent comme relevant du châtiment collectif affectant les familles. Selon l’ONU, ces destructions sont illégales au regard du droit international.