Sept militants palestiniens ont été tués et 17 blessés jeudi soir et vendredi matin lors de quatre attaques aériennes israéliennes séparées contre la bande de Gaza.
De hauts dirigeants de l’aile militaire du Jihad islamiques, les Brigades
Al-Quds font partie des morts.
Un combattant a été tué dans cette attaque et 5 autres blessés.
Plus tôt, le dirigeant des Brigades Al-Quds,Muhammad Abu Mirshid, 43 ans, a été tué par une autre frappe aérienne.
Jeudi des avions de guerre israéliens ont bombardé la ville de Khan Younis, tuant Muhammad Al-Masril, commandant des Brigades Al-Quds, Haytham Abu Al-Ula, un membre des Brigades et Hani Ramzi,membre des Brigades Al-Qassam, et blessant 10 autres personnes.
Cette frappe aérienne a aussi démoli une maison de trois étages appartenant à un citoyen de Kahn Younis, Ahmad Abu Tair.
Une nouvelle attaque a visé une voiture dans le camp de réfugiés de Al-Bureij dans le centre de la bande de Gaza où se trouvaient trois membres des Brigades Al-Quds. Deux ont été tués et le troisième blessé.
Selon Abu Ahmad, porte-parole des Brigades Al-Quds les victimes sont Muhammad Ahmad Abu Hassanain et Muhammad Fawzi Abu Hassanain, du camp de réfugiés de An-Nuseirat.
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A Ramallah, à peine quelques heures après que l’un des principaux négociateurs palestiniens,Ahmed Qureia, et le président palestinien, Mahmoud abbas, eurent rencontré le Premier ministre Olmert à Jérusalem, leur convoi a été attaqué par les forces israéliennes lors d’une invasion de Ramallah.
Mu’atasam Sharif al-Mahdi, de la Guarde présidentielle palestinienne, responsable de la sécurité, a été tué par des tirs israéliens à Ramallah. Selon des sources israéliennes al-Mahdi portait une arme (autorisée) et les soldats israéliens l’auraient pris pour un combattant. Mais d’après des témoins oculaires palestiniens, les soldats ont abattu al-Mahdi de sang froid.
"Israël vient de prouver une fois de qu’il ne veut pas que le plan sécuritaire de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie réussisse. Israël ne veut aucune stabilité en Cisjordanie." selon un haut responsable palestinien.
Les forces de sécurité de Mahmoud Abbas travaillent dur depuis plusieurs semaines pour appliquer le plan de sécurité demandé par les Etats-Unis et Israël, qui a vu le déploiement de milliers de gardes de la sécurité en Cisjordanie.
Mais ils ont eu beaucoup de mal à se déployer , car les forces israéliennes maintiennent une totale occupaiton de la terre palestinienne.
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Selon le Nouvel Obs : Le Premier ministre israélien Ehud Olmert, qui a rencontré jeudi le président palestinien Mahmoud Abbas, ne s’est pas engagé à geler les projets de nouvelles implantations juives près de Jérusalem, comme l’exigent les Palestiniens.
Le Premier ministre israélien Ehud Olmert, qui a rencontré jeudi 27 décembre le président palestinien Mahmoud Abbas, ne s’est pas engagé à geler les projets de nouvelles implantations juives près de Jérusalem, comme l’exigent les Palestiniens. Cette réunion de deux heures, la première depuis la conférence de paix d’Annapolis fin novembre, s’est tenue à Jérusalem, dans la résidence d’Olmert. Les discussions entre les deux parties avaient été interrompues lorsque les Palestiniens s’étaient indignés d’un projet israélien de construction de centaines de nouveaux logements à Har Homa, près de Jérusalem.
Aucune concession
Selon un responsable israélien, Olmert n’a fait jeudi aucune concession sur la question des implantations juives. "Le Premier ministre n’a pas promis de geler les appels d’offres qui ont déjà été lancés ou publiés", a-t-il déclaré. "Il est clair que nous ne serons pas d’accord sur tout avec les Palestiniens dès le premier jour. Les Palestiniens ont leurs positions, nous avons les nôtres. Et nous nous sommes engagés à travailler pour surmonter les désaccords", a dit pour sa part Mark Regev, porte-parole d’Olmert. Un responsable du Hamas, Sami Abou Zouhri, a déclaré que le refus d’Olmert de geler les nouvelles constructions "prouvait l’inutilité des négociations". Abbas comptait sur cette rencontre pour obtenir d’Olmert qu’il s’engage à faire cesser les projets de colonisation, comme l’exige la "feuille de route" du Quartet de médiateurs internationaux.
Consentir à des sacrifices
A la veille de la réunion, Abbas a demandé à la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice de faire pression sur Israël sur ce dossier. A Annapolis, George Bush s’était efforcé d’inciter les deux parties à consentir à des sacrifices, de nombreuses questions, considérées comme vitales par les deux parties restent en suspens. Les Palestiniens refusent de transiger sur les questions portant sur les frontières de leur futur Etat et sur le "droit au retour" des réfugiés, tant qu’Israël n’aura pas renoncé à geler les projets d’implantations juives. Côté israélien, on réclame d’abord de l’Autorité palestinienne qu’elle mette fin aux attaques contre Israël et on apprécie différemment la question de la colonisation. L’Etat juif estime que l’extension des implantations déjà existantes ne contredit pas ses engagements tant qu’elle ne conduit pas à la confiscation de nouvelles terres.
Encercler la partie arabe de Jérusalem
La construction de logements à Har Homa est perçue par les Arabes comme une manœuvre destinée à encercler la partie arabe de Jérusalem, la coupant de Bethléem et du reste de la Cisjordanie. Selon les Palestiniens, cette politique a pour but de les empêcher de faire de Jérusalem-Est leur capitale. Le projet d’Har Homa est contesté jusqu’aux Etats-Unis, pourtant alliés de longue date de l’Etat juif. En 1997, déjà, un projet de construction de logements, dans la même implantation, avait fait capoter des négociations de paix. Depuis la conférence d’Annapolis, Israël a annoncé de nouveaux projets de constructions dans la colonie de Maale Adumim, que l’Etat juif espère conserver le jour où sera conclu un accord sur les frontières des deux Etats.
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