La décision a été prise par le ministre israélien de la Défense suite aux manifestations de vendredi dernier à la frontière entre Israël et la bande de Gaza.
Si les actes de violence se poursuivent, menace Avigdor Lieberman, d’autres mesures suivront. Ce qui compte, proclame-t-il, c’est la réalité sur le terrain. Et le calme est l’intérêt numéro un pour Israël, ajoute le ministre.
La fermeture d’Erez est un acte symbolique. Le point de passage, à la pointe nord de la bande de Gaza, est utilisé en moyenne par 360 personnes en tout par jour, dans les deux sens. Pour la plupart, il s’agit de cas humanitaires, d’employés de l’ONU et d’ONG. Mais aussi de journalistes.
Les marchandises, elles, passent essentiellement par Kerem Shalom, qui a été rouvert la semaine dernière. Un geste qui entre dans le cadre des négociations pour l’obtention d’une trêve de longue durée. Un sujet sur lequel Israël préfère à ce stade garder le silence.